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2 octobre 2010 6 02 /10 /octobre /2010 00:01

QUATRE COURS, QUATRE DOMAINES

 

     Le titre de cette seconde partie n'a rien d'original puisque je reprends la forme du premier. Il est nécessaire, je crois, d'attacher de l'importance aux titres car ils donnent au lecteur une idée du contenu... du moins c'est leur vocation. Je n'ai jamais mis les pieds au Collège de France, mais j'ai regardé certains cours via le site Internet (Collège de France). Pour ceux qui ne connaissent pas ce lieu de savoir, il est intéressant d'aller y voir d'un peu plus près, car, c'est ma conviction toute personnelle, chacun peu y trouver son compte. Pour ma part, j'ai regardé (ou écouté) les cours de Jacques Bouveresse, de Pierre Rosanvallon, de Christian Goudineau et de Denis Knoepfler. Mon objectif, bien sûr, n'est pas de vous montrer que je m'instruis, cela n'a aucun intérêt pour vous, mais de répondre à une interrogation : quel est l'intérêt des cours du Collège de France ? Déjà, ils sont accessible au plus grand nombre, gratuitement. N'est-ce pas républicain en soi ?

 

I

 

     J'ai donc commencé par ceux de Jacques Bouveresse sur Leibniz. Je voulais certainement me suicider intellectuellement car je n'entendais rien ou presque de ce qu'il racontait pourtant fort clairement. Les connaisseurs devaient bien sûr trouver cela relativement accessible. Je me suis finalement rabattu un temps sur la chaire de Pierre Rasanvallon. Son cours était consacré, et est toujours cette année, consacré à la démocratie. C'est un peu grâce à lui que je me suis penché plus en avant sur la question de la crise étatique qui touche l'Occident. Ensuite, j'ai été attiré, cette fois par un intérêt tout particulier, par les cours de Christian Goudineau, qui était titulaire d'une chaire d'Antiquités nationales. Il y a fait, pour l'année 2009, un bilan de sa carrière au Collège de France, une rétrospective de son champ d'étude en quelque sorte. Certains de ses invités m'ont fortement intéressé, par leur aisance d'abord, leur érudition ensuite, le sujet abordé enfin. Je citerais en particulier Matthieu Poux et Paul Van Ossel. Le dernier professeur qui attira mon intention est l'épigraphiste et hélleniste Denis Knoepfler. Afin de bien vous montrer l'intérêt de ces cours, je vais revenir sur une démonstration plus générale en vous montrant l'utilité pour un étudiant, mais toute personne désirant hausser le niveau de sa culture générale sans trop faire d'effort (en effet, il suffit de regarder ou d'écouter), du Collège de France.

 

II

 

     Revenons un instant sur les enseignements du Collège et pour cela sortons de celui de l'histoire. En effet, il y a des cours sur des sujets variés et plus ou moins précis. Par exemple, je doute fort qu'il y ait beaucoup d'adeptes, mise à part les spécialistes, de la chaire de Chimie des interractions moléculaires de Jean-Marie Lehn. En revanche, il y aussi une chaire intitulée Evolution du climat et de l'océan dont les cours sont assurés par Edouard Bard. Il y a, et c'est fort bien, une surreprésentation des sciences humaines et des sciences naturelles. La physique et les mathématiques ne sont pas non plus oublié, mais, j'avoue, je n'ai jamais été écouté un cours de ces chaires. Il y a donc une diversité de cours et de personnalités. La diffusion en ligne de certains cours honore le Collège de France et me permet de penser, que, en France, il y a encore un peu de place à la recherche de haut niveau. Ce qui me désole toutefois, mais cela n'engage que moi (et ceux qui me rejoindraient sur ce plan), c'est qu'il n'y ait pas cet engouement pour l'université. Le Collège fonctionne comme n'importe laquelle des Académies et enseigner au Collège reste honorifique pour les chercheurs qui le demande. L'université, en revanche, c'est le gagne-pain, n'ayons par peur des mots, des chercheurs en général.

 

     Nous pouvons donc conclure en disant que, d'une part le Collège de France mérite une place de choix dans la diffusion de la recherche en France et auprès d'un large public (qui reste toutefois scolaire, ne nous voilons pas non plus la face), et d'autre part qu'il ne dois en aucun cas faire penser qu'il n'y a pas de problème dans la recherche universitaire en général. La qualité des enseignements du Collège est tout de même dû, pour beaucoup des professeurs, à des gens issus de l'université et non des Grandes Ecoles. Plus le niveau des universités baisse et plus les chances de voire apparaître sur la scène de la recherche des gens inexpérimentés sont grandes.

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1 octobre 2010 5 01 /10 /octobre /2010 00:01

     QUATRE PRECURSEURS, QUATRE MAÎTRES

 

     Le XXIe siècle, pour un étudiant, c'est l'occasion de regarder, écouter, lire les travaux de ceux qui consacrent leur temps à la recherche. Le Collège de France, tout comme d'autres prestigieuses institutions, fait parti de ces lieux de savoir priviligié car pouvant rassembler un large public, allant du lycéen curieux au plus chevronné des spécialistes. C'est véritablement merveilleux, et je dis cela sans être assez élogieux. Certes, vanter les mérites d'une maison vieille de quatre cent quatre-vingt ans, est un peu facile tant elle a accueillie de prestigieux personnages. Pour l'historien, il convient d'en citer quelques uns.

 

Quatres maîtres

 

       Michelet, tout d'abord, le père de l'histoire moderne française, enchanteur par son romantisme parfois lyrique et poétique ; enchanteur surtout par sa passion pour les archives et son goût pour l'épique et l'héroïsme. Lucien Febvre et Fernand Braudel ensuite. Tout deux ont collaborés aux Annales et sont considérés comme précurseurs de la "nouvelle histoire". Braudel, d'ailleurs, dont la voix était chaleureuse et bienveillante, parlait de dame Clio comme une mère parlerait de son tendre enfant. Febvre et Braudel avaient ce rapport passionnel à l'histoire qui reste aujourd'hui présent à ceux qui, comme moi, n'ont pu que lire leurs livres. Je terminerais avec Georges Duby. Sa leçon inaugurale sur les sociétés médiévales est un véritable petit chef d'oeuvre d'érudition et de littérature. J'exagères sans doute un tantinet, mais il applique avec brio la technique de la synthèse, résumant les évolutions et les ruptures de cette société médiévale si mal jugée avec le talent d'un excellent essayiste. Il suit à la lettre les enseignements de Braudel et manie parfaitement la longue durée.

 

Histoire de France  de Duby


     Duby est aussi le directeur de publication d'une des plus fameuse Histoire de France du XXe siècle ; un ouvrage collectif qui ne nous enferme pas dans ce conformisme du XIXe siècle qui consistait à écrire l'histoire comme un manuel de montage, comme une notice, avec cette prétention de connaître et d'affirmer la vérité. Pas de place, donc, à l'hypothèse et l'auteur n'apparaît pas, suggéranr parfois sa présence très implicitement. L'Histoire de France en question, rééditée en 2007 chez Larousse, n'est nullement dans cet esprit là et cela est dû au fabuleux style de Duby. Il aurait pu être homme de lettres sans trop de difficultés. C'est un maître concernant l'écriture de l'histoire. Le "je" est présent ainsi que le doute et les hypothèses d'un chercheur au travail, parfois même les interrogations. Je crois sincèrement que son honnêteté intellectuelle était telle qu'il laissait assez facilement à d'autres le soin de répondre aux problèmes qu'ils ne pouvaient résoudre lui-même. C'est une certitude.   

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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 23:24

Cette article est, ni plus ni moins, la reprise de celui paru le 8 août sur le même sujet... toutefois, celui ci-dessous a été remaniée et planifiée de façon plus claire que le précedent...       

 


 

     Je me suis décidé à vous révéler quelques instant de ma passion pour l'Histoire en vous plongeant dans mon monde, dans mon univers si vous préférez. C'est un scoop, car, c'est une évidence, les articles de ce blog sont des produits prêts à être vendu si l'on veut...  Il en va de même pour mes écrits en dehors des exposés et autres exercices de recherche qui sont demandés à l'université. Il y a le produit, rendu plus ou moins parfait, et il y a l'envers du décor, la phase d'élaboration. Cette phase est inconnue de tous... En effet, et ce n'est pas un scoop, chacun possède sa manière de travailler.

 

     Au final, les résultats sont différents, et les miens restent souvent en deça de mes efforts. Je travail beaucoup, pour des résultats souvent décevant. Mon 13 en histoire moderne, obtenu à l'oral l'année dernière, passe encore très mal. Je ne l'ai pas encore digéré. Nous sommes le 30 septembre 2010 pourtant. En fait, je crois, le travail de chercheur en science humaine, d'enquêteur en quelque sorte, n'est pas le métier le plus facile, ni le métier le plus "cool" qui existe. C'est passionnant, mais éprouvant, presque autant qu'un travail manuel. Les gens se disent qu'il suffit de lire, d'aller s'amuser dans les archives à consulter de vieux papiers, à élaborer deux trois questions clés, et le tour est joué. Le problème c'est que ça ne marche pas comme cela... ce serait trop simple.  


I

REGLE N°1

   

     J'aime ce travail d'apprentissage... Toutefois, il faut savoir, avant toute chose, que pour moi c'est un travail qui sert la société. Certes, préparer un exposé oral pour le présenter devant la classe dans un amphi, ne va changer la précarité dans le monde... Seulement, pour ceux qui savent que la liberté s'obtient en se battant, s'obtient en résistant, il y a la naissance d'un sentiment qui est vital pour vivre, c'est-à-dire l'espoir d'un monde meilleur. Ce n'est pas grand chose à première vue, seulement, l'histoire, comme d'autres sciences, n'a pas une vertu uniquement sociale, érudite, mais elle a aussi une utilité publique, politique.


     C'est même un contre pouvoir puissant, très puissant. Les Français l'oublient, car ils pensent que le passé ne sert à rien. Le pouvoir actuel tente de supprimer l'histoire... il a tenté de le faire. Il clame aujourd'hui qu'ils ne veulent pas toucher à cette discipline alors même qu'il la supprime en terminal S. 


> Pourquoi n'osent-ils pas s'opposer ouvertement ? Simplement parce que les historiens et de nombreux scientifiques ce sont "révoltés" contre cet assassinat. Défendre la liberté d'opinion en histoire est un rude combat. Pour moi, et c'est pour cela que je vous en parle, c'est une prémisse capital pour comprendre le fonctionnement et l'état d'esprit d'un chercheur. Il cherche pour transmettre, et cela c'est une tradition française très forte et inscrite dans l'institution universitaire. Il sera très dur pour un gouvernement d'y toucher, car même des historiens actuellement de "droite" ne dérogerait pour rien au monde à cette liberté de la recherche.

 

II

  REGLE N°2


    > Comment ouvrir mon explication sur la recherce proprement dite ?


     Comme je ne suis pas un "bon" chercheur, c'est-à-dire que je ne sais pas soulever les vrais problèmes d'une question ou d'un sujet, je ne peux pas affirmer ainsi des choses sur ce travail, celui auquel je suis préparé ainsi que mes camarades de promo.

    

     Toutefois, je penses que la recherche historique commence par s'intéresser à l'actualité politique notamment. Pourquoi ? Simplement parce que cela forge un esprit critique plus ou moins intéressant, mais nous permet de peser le pour et le contre sans entrer dans des positions radicalistes.

 

     > Il y a des gens, et c'est le cas de nombreux Français, qui défendent leurs idées en étant persuadés que ce sont les seules bonnes idées. Or, il ne vont pas voir chez le voisin... ils ne comprennent pas le voisin. Jamais un communiste, par exemple, n'ira se demander pourquoi un nationaliste possède telles idées plutôt que d'autres... Il est évident que non... il dira tout simplement que c'est un dangereux nazi, un raciste, un antisémite...

 

     Comprendre l'autre permet déjà de répondre aux attaques en connaissance de cause. Combien de fois mes proches me sont tombés dessus lors d'une discussion en remettant en cause mes dires simplement parcequ'ils considèrent que joue à celui qui veut tout savoir, tout connaître, et donc que je dis le contraire de ce qu'ils avancent  simplement pour mon plaisir personnel... Règle n°2 du chercheur : l'affirmation de la vérité. Lorsque quelqu'un sort une énormité ou une erreur minime sur un sujet quelconque - et cela est plus fort que moi, je suis désolé - je vais le lui faire savoir.

 

III

REGLE N°3


 

      Affirmer la vérité nécessite donc d'être certain de ce que l'on avance. Et là, pour tous ceux qui ne font pas de recherche c'est difficile à concevoir. Nous arrivons à la règle n°3 : pour affirmer la vérité dans un domaine, il faut avoir fait comme Descartes. Il faut oublier ce que l'on sait et repartir de zéro.

 

     Pour affirmer, par exemple, qu'Onfray est un philosophe du dimanche dans certains de ses livres, plus qu'un vrai chercheur, j'ai tenté d'apporter des preuves. Il ne faut pas tomber, comme lui, dans une affirmation de la vérité qui soit fondé sur des a priori, sur des préjugés et sur des idées reçues. Le problème du dernier livre d'Onfray, L'affabulation freudienne, c'est qu'il tombe dans ce travers là. C'est cette démarche intellectuelle qui est, n'ayons pas peur des mots, perverse et malfaisante.  Pour affirmer la vérité il faut déjà remettre en cause ces préjugés et idées reçues que l'on a sur un sujet ou sur une discipline.

 

> Un exemple


      Il est impossible de connaître la vérité puisqu'il est indigne, pense Arcésilas, d'accepter quelque chose de faux ou d'inconnu. Son objectif est d'argumenter contre les opinions de chacun, car tout est objet de recherche.

 

     N'est-ce pas, comme le souhaite Jaurès, une lutte contre les idées reçue, contre les préjugés ?

 

    Arcésilas doute en permanence, n'affirme jamais rien sur quoi que ce soit, mais il favorise le débat d'idée. Par ailleurs, être capable de suspendre son jugement est une bonne chose. La seule chose qui compte réellement étant la recherche de la vérité, du vrai pour être plus précis. Pour trouver le vrai, il faut argumenter pour et contre, il faut débattre, admettre l'existence des idées adverses. Ainsi, nous pourrions dire de la pensée d'Arcésilas : "elle n'a besoin ni qu'on diminue ou rabaisse injustement les adversaires, ni qu'on mutile les faits" (Jaurès).

 

     Pour Arcésilas c'est donc la raison qui travail, l'auditeur se forgeant sa propre opinion en connaissance de cause. Il faut être convaincu et non convaincant. En cela, Arcésilas, en s'opposant assez subtilement aux sophistes, permet à chacun de juger sainement une idée. Onfray, par exemple, sait être convaincant, est-il convaincu du bien fondé de sa démarche ce n'est pas sûr. Il dit lui-même croire ce qu'il dit puisqu'il ne le nie pas. Il se ment à lui-même et à ses lecteurs. C'est une des pires dérives dans laquelle quelqu'un qui se fait passer pour un historien et pour un philosophe, puisse tomber.

 



      Après cette mise au point, un peu barbante je sais, mais ô combien nécessaire, je vais passer à quelque chose de plus intéressant : la recherche en elle-même.

 

IV

REGLES N°4 ET 5

 

     Pour ma part, il me faut du temps pour rédiger un texte en réponse à un sujet demandé pour un exposé par exemple. Si je vous donne un exemple, pour rédiger les articles sur l'Egypte, ou même celui sur Baechler, j'y ai passé plusieurs heures. Cela ne paraît pas, car, à la lecture, on se dit que c'est facile : il va [donc moi] dans les bouquins, il sort les phrases qui parle de son sujet, et il rédige son article. Non, non, et non !

 

      Cela ne marche pas ainsi. L'article sur Hegel a nécessité également plusieurs heures de travail, et il n'est pas un réel article de philo, c'est plutôt une réflexion suite à une lecture. J'ai lu plusieurs pages de La Raison dans l'histoire pour écrire cet article. Ce n'est pas une divagation ou une interprétation personnelle. Ainsi, règle n°4 : lire les livres ou des extraits de livres des auteurs dont on prétend parler.

 

      Seulement, la règle n°4 ne va pas sans la règle n°5. Celle-ci est plus déliquate et touche particulièrement à tout ce que j'ai dit depuis le début de l'article. Elle touche à la question de l'interprétation

 

     > Un historien, un chercheur en général, ne peut affirmer quelque chose sortie de nul part. C'est une règle fondamentale, propre aussi au journalisme. Seulement, il y a la question de l'interprétation qui arrive. Juger un fait, donner son point de vue, quand on est historien, n'est pas anodin.  

 

     Je vais me faire des ennemis, mais (1) il faut citer ses sources, déjà, ensuite (2)  il faut juger de la pertinence de ces mêmes sources (en fonction de l'auteur, de leur contenu, de leur nature, etc.) et enfin (3) il faut proposer une critique de ces sources.


-> Il faut dire ce qui est intéressant, ce qui relève de l'excès, etc.

 

Le travail d'un chroniqueur comme Richer, au moyen âge, par exemple, est à prendre avec des pinçettes. Non pas parceque ces Histoires ne sont pas fiables (quoique...), mais parcequ'elles sont orientées. Lorsqu'il fait l'éloge d'Eudes sans lui trouver un défaut, il faut se méfier, c'est louche quoi... 


Une petite reprise      

 

      A ce stade de la réflexion, je puis vous féciliter car nous avons déjà parcouru un grand chemin. --> De la remise en cause des préjugés, nous en sommes arrivé à la critique érudite des sources.

 

     Je ne supporte pas les gens qui expose leurs connaissances pour montrer qu'ils ont de la culture et qu'ils sont meilleurs que toi parceque eux connaissent des noms que toi tu connais pas. > Il ne m'est jamais arrivé d'exposer ainsi mes connaissances.

    

     D'ailleurs, pour bien faire comprendre cela, un exemple. Lorsque je démontre quelque chose, je m'appuie sur des livres, sur des auteurs, mais jamais je ne dirais : "J'ai lu 3000 pages de Freud, plus 3000 pages sur Freud" (Onfray). Aucun  historien professionnel ne fait cela, et je dis bien aucun, ou alors ce n'est pas un historien intègre.

 

    Certes, il suffit souvent de lire un livre d'histoire pour se rendre compte de l'érudition de l'auteur, mais, le plus souvent, et j'en suis très admiratif, il va parler de son sujet comme quelque chose de naturel. Le livre de Tzvetan Todorov, L'Esprit des Lumières (2006), en est le parfait exemple. La lecture et la compréhension sont facile, la réflexion de l'auteur excellente, et pourtant jamais il n'apparaît dans son livre. Cela signifie, concrêtement, que l'on suit une réflexion, une pensée, mais tout en ressentant, de la part de l'auteur, un grand respect pour les érudits, philosophes, scientifiques, etc, qu'il cite dans son livre.

 

    Le mot respect est important.

 

V

REGLE N°6

 

     Nous aboutissons ainsi à la règle n°6 : respect des auteurs, même ceux avec lesquels on est en désaccord. Une prof de socio de la fac nous a fait un cours en commençant par nous dire qu'elle n'avait aucune sympathie particulière pour les auteurs qu'elle nous faisait découvrir... mais, nous a-t-il, elle se devait de nous les faire connaître parce qu'ils sont incontournables.

 

     C'est un discours que j'aime bien, car je me reconnais un peu là. En histoire, il y a de nombreux sujets qui ne me passionnent pas et pourtant, à chaque fois, j'ai mis autant de passion à travailler sur ces sujets que sur les autres.

 



      Vous aurez compris que la recherche historique, mais la recherche en général, implique certaine règles.

 

      Les érudits du XIXe siècle, et notamment le fameux manuel de Langlois et Seignobos, Introduction aux études historiques, ce sont penchés sur ces questions de méthodes: trouver des lois scientifiques appliquées à l'Histoire. Aujourd'hui, il y a des règles plus que des lois. Comme il y a des règles au théâtre, il y en a en histoire.

 

      > Donc, après avoir montrer que l'Histoire sert à la société car elle cherche la vérité, nous avons montré qu'elle  permet de lutter contre les idées reçues... Ensuite, nous avons vu qu'il faut être capable d'avoir un esprit critique... Peser le pour et le contre, respecter les auteurs que l'on lit, même ceux que l'on aime pas... C'est cela la démarche d'un chercheur, en histoire, mais en science humaine en général.

 

VI

  REGLES N°7 ET 8  

 

      Il y a, après tout cela, la rédaction de ce que l'on a découvert. C'est la règle n°7, suffisamment importante pour constituer un point à part...

 

      Comment dire ?

 

      Mettre en forme ce que l'on a appris est la chose la plus difficile et la plus longue. Cela on l'oublie souvent lorsqu'on lit un article par exemple. Trouver un plan n'est pas le plus simple des exercice et je suis fort médiocre dans ce domaine. Cela m'a value des très mauvaises notes. Souvent, et j'en suis déjà content, on a salué mes connaissances, mais comme ma pensée n'est pas structurée, elle n'a souvent aucun sens.

 

      Règle n°7, donc : la structuration de nos connaissances

 

     Les historiens du XIXe siècle étaient les champions, à mon sens, de ce soucis de la structuration. En effet, car avec la structuration nous avons une nouvelle règle, la n°8, c'est-à-dire la clarté des propos. Trouver un bon plan, structurer sa pensée, nécessite de la transmettre avec autant de clarté que possible. L'emploi d'une langue riche mais accessible devient nécessaire.

 

      Cette règle n°8 est très peu défendue par les historiens de métier : la vulgarisation de la recherche. Cela implique donc d'être compris par le plus grand nombre de gens. La vulgarisation n'implique pas non plus que le chercheur doit tout expliquer. L'extrait du livre de Todorov que je cite dans le blog est un exemple de vulgarisation scientifique. Il est clair que celui qui ne sait pas ce qu'est la raison et l'expérience en philosophie, ne comprendra pas, mais au moins, Todorov peut être ici compris par des élèves de terminale générale, c'est-à-dire ayant 17 ou 18 ans. 

 


En guise de conclusion


Pour finir, récapitulons les huit règles, et seulement les huit règles qui me semble à moi indispensable :

1° - La recherche historique est utile à la société.

2° - Elle permet d'affirmer la vérité,

3° - mais aussi de lutter contre les idées-reçues.

4° - lire les livres ou des extraits de livres des auteurs dont on prétend parler.

5° - faire une critique rigoureuse de ces sources.

6° - respecter les auteurs, même ceux avec lesquels on est pas d'accord.

7° - structurer nos connaissances.

8° - vulgarisation de notre recherche. 

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 19:21

En juillet 393, il est presque certain que Stilicon était magister utriusque militiae. Dès 391, il était maître des soldats (magister militum) en concurence avec Promatus, le maître des soldats de la cour (magister militum praesentales). Il y avait alors quatre autres maîtres des soldats à cette époque : Richomer, Addeus, Gildon et Abundantius. Le commandement de Stilicon s'étend sur la Thrace, la Thessalie et la Bisaltie. Il est aussi à peu près certain qu'il commande aussi les troupes d'Illyrie.

 

En 394, Stilicon se trouvait le seul, dans la hiérarchie, en-dessous de l'empereur Théodose. En Orient, Arcadius est conseiller militairement par Abundantius et par Addeus. Le goth Alaric obtient, en 396, le commandement de l'Illyrie. Bientôt, de fait d'ailleurs, Stilicon est le généralissime des armées d'Occident. A cette époque, les comtes d'Afrique, après l'épisode Gildon, seront Gaudentius (399 à 401) et ensuite Bathenarius (à partir de 401). Il sera ensuite - Stilicon bien sûr - consul pour l'année 400 puis pour l'année 405. Il est finalement assassiné en 408 par un future comte d'Afrique, Héraclianus.

 

Son portrait est bien sûr fort difficile à dresser, mais son dyptique peut nous apporter des détails. Finalement, sans entrer dans l'éloge comme le fit Claudien (Eloge de Stilicon), disons qu'il était sans doute assez maigre, d'une haute stature, barbu (barbe allongée et taillée en pointe) et les cheveux coupés à ras sur le devant du crâne. Il portait la tunique à manches longues faite d'étoffe de lin et teinte en blanc, bordée de pourpre. Ce costume s'appelle la paragaude et c'est le costume officiel des grands dignitaires de l'armée. 

 

Marié à Serena, la nièce et fille adoptive de Théodose, en 384,  an 1137 de Rome. Ils auront trois enfants :


          - Eucher, né à Rome en 389, mort assassinné à Rome en 408.

          - Marie, née en 385, mariée à l'empereur Honorius et décédée en février 407.

          - Thermantia, née en 387, mariée à Honorius en 407, répudiée en 408, décède en 415.

 

Galla Placidia, née en 388, fille de Théodose le Grand, demi-soeur d'Honorius, était promise à Eucher. Le mariage n'eut jamais lieu, d'une part parce que le jeune princesse n'en voulait pas, mais surtout, d'autre part, parce que Serena elle-même ne voulait pas qu'il eu lieu.

 

Epilogue : Stilicon est assassiné le 25 août 408 à Ravenne, égorgé par Héraclien sur ordre de l'empereur. Eucher, renvoyé à sa mère à Rome, sera tué par des partisans d'Honorius. Galla Placidia, alors dans la ville, ne fit rien pour empêcher ce meurtre. Serena, enfin, fut arrêtée et jugée, puis condamnée à mort par étranglement, ce qui était, pour une princesse impériale, une humiliation. Elle fut jugée, tenez vous bien, par le Sénat, toujours aussi prompt à se faire bien voir de l'empereur... Pourtant, la fidélité des sénateurs a des limites, et ils vont vite déchanté lorsque Alaric mettra le siège devant leur légendaire cité...

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 13:58

22 septembre 1792 :


Premier jour de l'an I de la République française. Cela fait 218 ans !!

 

 

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20 septembre 2010 1 20 /09 /septembre /2010 04:05

EGANEMARCPYRKHA001.jpg

 

Pyramide de Khaba

 

De ce roi on ne sait rien. Il aurait régné environ six ans de 1597 à 1591 ou de 1591 à 1585. Baud émet l'hypothèse qu'il puisse être le successeur de Sekhemkhet, mais le doute demeure. Peut-être est-ce Senakht... Toujours est-il que son monument funéraire se trouve très certainement à Zaouyet-el-Aryan, mis au jour en 1837 par John Perring. 

 

C'est ensuite le français Gaston Maspero, entre 1881 et 1885, qui s'intéresse au monument de plus près. Il s'agit d'une pyramide. Celle-ci ne fut ouverte qu'en 1900 par Barsanti, mais elle était entièrement vide. Pas de nom de roi sur les parois non plus. Des sceaux du roi furent retrouvés comme son nom Horus sur de la vaisselle, mais c'est tout.

 

EGANEMPLANZAARY001.jpgUne mission américaine, de 1910 à 1911, dirigée par Georges Reisner et Clarence Fisher, fouille la pyramide et ses alentours. Ils mettent au jour une nécropole contenant de no mbreuses tombes  qui appartiennent à la  période thinite, à l'Ancien Empire, mais aussi à l'époque romaine.

 

Les deux archéologues américains mesurent la base de la pyramide. Elle a 85 mètres de côté et comprend 14 tranches disposées autour d’un noyau central de 11 mètres de côté. 

 

C'est le pharaon Sanakht qui lui succède si l'on en crois Michel Baud dans son Djoser.

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20 septembre 2010 1 20 /09 /septembre /2010 03:16

Sekhemkhet a régné environ huit ans de 1605 à 1597 ou de 1599 à 1591. C'est le successeur de Djoser. Il n'appartient pas à la famille précédente , mais on connaît peu de choses sur la transition, sinon qu'elle fut pacifique. Comme Djoser, il tenait le Sinaï. Finders Petrie, d'ailleurs, en 1905, découvre des bas-reliefs du roi dans le ouadi Maghara. Les fouilles à Saqqarah sont l'oeuvre de Zakaria Ganeim en 1951.Une pyramide est mise au jour.


saqqarah-complexe-funeraire-et-pyramide-de-sekhemkhet-a-saq.jpg

 

Reste du complexe funéraire de Sekhemkhet

 

Stoppée en 1952, les fouilles sot reprises en 1954 et permettent à Ganeim de découvrir 132 pièces funéraires et à l'intérieure de la pyramide le nom de Sekhemkhet. Le sarcophage est retrouvé scellé. Il est ouvert en présence de Nasser, mais la momie n'y est pas. C'est un cuisant camouflet pour Ganeim. Il va pourtant continuer son travail. En 1959, le suicide de Ganeim interrompt les fouilles jusqu'en 1963 lorsqu'elles soint reprises par Jean-Philippe Lauer.

 

800px-Complexe-plan-sekhemkhet.jpgLa pyramide de Sekhemkhet est restée inachevée du fait de la mort rapide du roi. Située tout à côté de celle de Djoser, elle devait monter aussi haut, voire un peu plus. Le complexe funéraire, lui, est plus réduit que celui de son illustre voisin. On sent, ici encore, la patte d'Imhotep pour de nombreux détails et dans la conception même du site et de la pyramide.

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20 septembre 2010 1 20 /09 /septembre /2010 01:57

Djoser-statue-en-calcaire.jpg

 

Statue de Djoser

 

Les sources concernant Djoser sont très minces. L'usage de l'écriture, notamment dans les tombes, était encore peu répandue. L'épigraphie n'apporte donc pas grand chose. L'iconographie un peu plus. Il en résulte que Djoser apparaît comme étant un roi volontaire, inflexible, et sans doute déjà investi d'une certaine puissance divine.

 

Son nom de Djoser, qui signifie "saint", est l'oeuvre du pharaon Sésostris II (1897 à 1878) de la XIIe dynastie, soit près de sept siècles après sa mort. La différence chronologique est la même que nous avec le roi Philippe IV (1285-1314). Finalement, Nedjerykhet est surtout connu pour sa pyramide.

 

airview.jpgLa mère du roi est Nimaâthap et son père est le pharaon Khasekhemouy, dernier de la IIe dynastie. Il n'y a pas de rupture dynastique à proprement dit. 

 

Complexe de Saqqarah (vue aérienne)

 

Grâce aux fouilles du complexe de Saqqarah, l'épouse de Djoser put être identifiée. Il s"agit de Hetephernebty, fille de Khasekhemouy, mais pas de Nimaâthap. Le couple aura deux filles connue : Inetkaes et Nyank-Hout-Hor. Il ne semble pas qu'il ait eu un fils.

 

Djoser est le premier roi de l'Ancien Empire et donc marque la fin de l'époque thinite. Pourquoi Manéthon a-t-il choisi ce découpage puisqu'il n'y a pas rupture ni conflit dynastique ? En fait, il semble que le nom même de Djoser évoque de suite l'autorité, la rupture, l'innovation.

 

L'Egypte est en paix, comme le souligne Christiant Jacq, en affirmant que Djéser règne sur une Egypte unie. Le pharaon aurait été le premier à mettre la main sur les ressources minières du Sinaï (cuivre et turquoise). Le lieu exacte est le ouadi Maghara où iront également Sekhemkhet et Sanakht, les successeurs de Djoser.

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20 septembre 2010 1 20 /09 /septembre /2010 00:47

L'Egypte antique fascine par la longévité de l'institution pharaonique (près de trois mille ans) et parcequ'elle ne ressemble en rien au modèle dynastique européen. Il n'y avait pas de dynastie en Egypte. C'est Manéthon qui les a créées au IIIe siècle de notre ère.

 

Ce pharaon de la grande Egypte antique s'appellait Nedjerykhet et occupait la première place de la IIIe dynastie. Il règna dix-neuf ans, de 2624 à 2605 pour Jacq ou de 2617 à 2599 pour Yoyotte. Là n'est pas le plus important. C'est ce roi qui fit bâtir la pyramide à degrés de Saqqarah.

 

Elle fut ouverte la première fois en 1821 par Heinrich von Minutoli. C'est John Perring qui mettra au jour, en 1839, le nom du propriètaire de la pyramide. Le complexe funéraire fut fouillé par les français Maspero et Mariette entre 1850 et 1881.

 

En 1920, Cecil Firth trouve, à Saqqarah, les sceaux d'un certain Sanakht (sur lequel je reviendrais), en fait le roi Nebka, encore considéré assez largement comme étant le prédécesseur de Djoser, son frère. Après la mort de Firth, celui qui a restauré la mémoire du grand roi est l'archéologue Jean-Philippe Laueur (1902-2001).

 

Laueur.jpgJean-Philippe Laueur (1996)

 

Le complexe est construit en pierre et, plus précisément ,constitué de blocs de calcaire fin. L'ingéniosité de son concepteur, l'originalité surout, est un peu le fruit du hasard.Imhotep, s'il n'en fut pas l'architecte, car il s'occupait surtout des nécropole, reste attachée à Saqqarah.


207px-Imhotep_in_Bronze_at_Brooklyn_Museum.jpg

 

 

Il a commencé par construire un mastaba carré. Puis un deuxième masataba est posé sur le premier. Il y aura ainsi six étages pour environ 60 m de hauteur. Toute cette architecture magnifique est fortement symbolique. Son but est de permettre au roi de rejoindre le dieu Rê.

 

Imhotep était chancelier et sous-ordre du roi, chef du grand domaine, grand des voyant (prêtre de Ra à Héliopolis) et maître artisan des sculpteurs et des maçons. Il n'a donc pas été grand vizir et architecte, titre qui n'existaient pas alors. Il fut divinisé, en quelque sorte, à partir de la XXVe dynastie (7e siècle avant notre ère).

 

Imhotep (bronze de la XXXe dynastie) 

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17 septembre 2010 5 17 /09 /septembre /2010 07:31

galba-1-sized.jpg

 

Galba (3 av. notre ère à 69 après notre ère).

 

"Il était d'une taille ordinaire ; il avait la tête chauve par-devant, les yeux bleus, le nez aquilin, les pieds et les mains tellement contrefaits par la goutte, qu'il ne pouvait ni souffrir une chaussure ni feuilleter ou tenir un livre. Il avait de plus au côté droit une excroissance de chair si considérable, qu'un bandage pouvait à peine la soutenir." (Suètone, Vie des Douze Césars)

 

Le 10 juin 68, Néron se suicide, abandonné de tous. Galba, alors en Espagne, est choisit pour être le nouvel Auguste par le Sénat. Il est même acclamé par la garde prétorienne. Ce légat est né le 24 décembre 3 avant notr ère à Terracione, près de Rome, en Campanie. Il a donc 70 ans ! Avertie de sa glorieuse nomination, il va mettre quatre mois pour atteindre Rome. C'est un petit record... de lenteur ! Le moins que l'on puisse dire, c'est que la situation n'est pas la plus calme qui soit. Les partisans de Néron sèment la pagaille en ville, le Sénat délibère et la garde prétorienne attend l'empereur. Bref, c'est l'anarchie !

 

Le préfet du prétoire, un certain Nymphidius Sabinus, va tenter sa chance. Il se vêtit des insignes impériales et veut se faire proclamer par ses hommes Auguste. Malheureusement pour lui, les soldats, qui attendent leur prime pour avoir trahis Néron, n'apprécient pas la plaisanterie... Le pauvre préfet est massacré (juillet 68). Il faut attendre encore plusieurs semaines avant de voir l'empereur faire son entrée dans la ville (octobre 68). Galba fait massacrer les partisans de Néron et il se choisit un Conseil. Il se compose de Vinius, un personnage cruel, de Laco, un lâche, bombardé Préfet du prétoire, et d'Icelus. 

 

L'empereur va demander la rétribution des gratifications distribuées par Néron. Pour se faire des amis, il y tout de même mieux ! Pour couronner le tout, séance d'amnistie : l'affranchi Halotus et l'ancien préfet du prétoire, un sadique, Tigellion. Enfin, pour s'achever, Galba refuse de payer la prime due aux Prétoriens. Il a tout faux et tout le monde à dos : le peuple, les notables et sa propre garde. S'en est fait de lui, avant même le début de son règne... Pour calmer le jeu, Galba adopte Pison le 10 janvier 69. Ce jeune homme de bonne famille est le petit-fils du Pison qui conspira contre Néron.

 

Le problème, là-encore, c'est que, par cet nomination, logique du point de vue de l'empereur, Pison étant, depuis toujours, comme son fils... Pour le reste de la ville, ça ne l'est pas... Othon, un général bourru et violent, était pressenti depuis le début. Fidèle des fidèles, pourtant ancien ami de Néron, il possède une bonne expérience de l'art militaire, une autorité incontestable, etc. Il prend peur, pense qu'il est disgrâcié. Il alerte les Prétoriens et marche sur le Palatin. Par ruse, un soldat fait sortir Galba du palais, l'emmène sur le Forum... C'est un piège, évidemment ! L'empereur est massacré. Othon, vainqueur, est le nouvel Auguste (15 janvier 69). 

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