PROGRAMME D'HISTOIRE DE SECONDE (new)
1)Les européens dans le peuplement de la Terre.
2)L'invention de la citoyenneté dans le monde antique.
a)Citoyenneté et démocratie à Athènes (Ve-IVe siècles avant J.-C.).
b)Citoyenneté et empire à Rome (Ier-IIIe siècles).
3)Sociétés et cultures de l'Europe médiévale du XIe au XIIIe siècles.
a)La chrétienté médiévale.
b)Sociétés et cultures rurales.
c)Sociétés et cultures urbaines.
4)Nouveaux horizons géographiques et culturels des Européens à l'époque moderne.
a)L'élargissement du monde.
b)Les hommes de la Renaissance
c)L'essor d'un nouvel esprit scientifique et technique.
5)Révolutions, libertés, nations à l'aube de l'époque contemporaine.
a)La Révolution française, l'affirmation d'un nouvel univers politique.
b)Libertés et nations en France et en Europe dans la première moitié du XIXe Siècle.
PROGRAMME D'HISTOIRE DE PREMIÈRE ET TERMINALE ES ET L
1)L'âge industriel et sa civilisation du milieu du XIXe Siècle à 1939.
a)Transformation économiques, sociales et idéologiques, en Europe et en Amérique du Nord.
b)Religion et culture.
c)L'Europe et le monde dominé : échanges, colonisations, confrontations.
2)La France du milieu du XIXe Siècle à 1914.
a)Le cadre territorial et démographique.
b)De la Deuxième République à 1789 : la recherche d'un régime politique.
c)La République : l'environnement d'une culture politique (1879-1914).
3)Guerre, démocratie et totalitarismes (1914-1945)
a)Introduction – Cartes politiques de l'Europe en 1850 et en 1914.
b)La Première Guerre mondiale et les bouleversements de l'Europe.
c)La démocratie libérale durant les années 1930 : l'exemple de la France/
d)Les totalitarismes.
e)La deuxième guerre mondiale.
4)Le monde de 1945 à nos jours.
a)Introduction : le monde en 1945.
b)De la société industrielle à la société de communication.
c)Les grands modèles idéologiques et la confrontation Est-Ouest jusqu'aux années 1970.
d)Le tiers-monde : indépendance, contestation de l'ordre mondial, diversification.
e)À la recherche d'un nouvel ordre mondial depuis les années 1970.
5)L'Europe de 1945 à nos jours.
a)L'Europe de l'Ouest en construction jusqu'à la fin des années 1980.
b)Le temps des démocraties populaires (1948-1989)
c)Les enjeux européens depuis 1989.
6)La France de 1945 à nos jours.
a)Bilan et mémoire de la seconde guerre mondiale.
b)L'évolution politique.
c)Économie, société, culture.
d)La France dans le monde.
Histoire de France, Joël Cornette (dir.), tome 2, « Féodalités (888-1180) » by Florian Mazel, Paris, Éditions Belin, 2010, 784 pages.
1. La société du Xe et XIe siècle.
Culte des reliques
« Le culte des reliques, sans doute la manifestation sociale et religieuse la plus évidente du besoin de sacré, connaît aux Xe-XIe siècles un développement considérable. Le désarroi provoqué par les agressions extérieures et par la crise de l'ordre carolingien dynamisa un moment le phénomène. Mais c'est surtout l'essor du monachisme et la vigueur de la demande sociale, aristocratique et populaire, qui le portent à un niveau exceptionnel. » (Mazel, 2010, p. 130)
La fréquence de la guerre
« [La guerre] représente même une composante essentielle de la vie aristocratique. Les formes de la guerre sont alors partout les mêmes : les chevauchées, l'incendie ou la prise de forteresses, le pillage... Elle se pratique avec de modeste effectifs – quelques dizaines de chevaliers, parfois une à deux centaines – et dans un périmètre limité, il s'agit toujours de guerres vicinales, qui ne dépassent pas l'horizon des sociétés locales. Les motifs de ces guerres se révèlent eux aussi identiques d'une région à l'autre : la concurrence pour la domination de l'espace et des hommes, la vengeance ou la « faide », destinée à laver l'offense fait à l'honneur familial, qu'il s'agisse d'un vol, de la destruction d'un bien, d'un meurtre, du viol ou du rapt d'une femme. » (Mazel, 2010, p. 142)
2. Seigneurs et paysans.
Les maîtres de la terre
« L'aristocratie est forte d'une emprise sur les sociétés locales qui repose avant tout sur sa puissance foncière. La terre est en effet la principale source de richesse, mais elle constitue aussi le support de la formation des liens sociaux, politiques et économiques et par conséquent l'instrument de la domination sur les hommes. » (Mazel, 2010, p. 172)
Les maîtres de la guerre
« Cette aristocratie foncière est aussi une aristocratie guerrière. Cela semble évident pour l'aristocratie laïque au firmament de ses valeurs la force physique et le courage. Mais cela l'est aussi pour les ecclésiastiques : d'une part parce que de nombreux évêques sont eux-mêmes des combattants, n'hésitant pas à aller au combat pour défendre leur cité ou conduire des chevauchées, ou s'adonnant aux plaisirs de la chasse ; d'autre part parce que tous les seigneurs ecclésiastiques, même les établissements monastiques, s'appuient de manière plus ou moins directe sur les puissants ou des troupes de chevaliers pour asseoir leur domination. » (Mazel, 2010, p. 177 et 179, la 178 étant une illustration).
Au printemps 676, l'évêque de York, Wilfrid, permet à Dagobert II (652-679) d'être reconnu roi d'Austrasie par le maire du palais Wulfoald. Ebroïn, qui ne peut accepter un nouvel adversaire, lui livre bataille à Langres, mais il ne parvient pas à l'emporter. Une paix est donc signer en septembre 676, mais il paraît certain qu'elle ne durera pas. En effet, Dagobert II est assassiné le 23 décembre 679 en forêt de Woëvre, près de Stenay. Ce roi sera sanctifié. En tout cas, une question se pose de suite : à qui profite le crime ?
Peu après, Wulfoald meurt. Il est remplacé par Pépin II Herstal, fils d'Ansegisèle et petit-fils d'Arnould de Metz. Celui-ci gouverne avec son frère, Martin. Seulement, il n'est pas encore assez puissant pour lutter contre Ebroïn. Il est battu à la bataille de Bois-du-Faye. Martin est tué à Écry. La victoire d'Ebroïn est totale. Mais voilà, il est assassiné par un fonctionnaire, Ermenfroy. Le meurtre en lui-même n'est pas de la plus grande importance, mais ce sont les conséquences qu'il a qui le sont bien plus.
Thierry III
Thierry III devient le roi de tout les Francs. Gislemat, fils de Warraton, le maire du palais de Neustrie, va battre des Austrasiens en 684 avant de mourir d'une fièvre maligne. Il n'en reste pas moins que la guerre dure depuis déjà près de trente ans. Une paix ferait du bien à tous. Dans ce sens, l'évêque de Rouen, Ouen, organise la paix, signée à Cologne. Warraton mort en 681, est remplacé par son fils Berchaire, qui reprends la lutte. Celui-ci est battu par Pépin en 687 lors de la célèbre bataille de Tertry. De facto, la Neustrie revient à l'Austrasie.
Le 16 octobre 1651, le roi Charles II d'Angleterre débarquait à Fécamp
> La domination austrasienne
Le roi Childéric II (653-675) et son maire du palais, Wulfoald, apportent leur aide à la noblesse neustrienne qui l'emporte facilement. Thierry est tondu et rélégué à Saint-Denis. Ebroïn le Cruel, également tondu, est envoyé au monastère de Luxueil. Dès lors, puisqu'il n'y a plus de roi en Neustrie, Childéric devient alors le seul roi, le maître de l'Union franque.
Toutefois, il accepte de respecter les traditions et les lois des trois royaumes que sont alors la Neustrie, l'Austrasie et la Bourgogne. Mais il revient bientôt sur sa promesse. Fatal error (comme le dit souvent internet) ! L'évêque d'Autun, Léger, devenu conseiller du roi essaie de le raisonner sans succès. Il est même accusé d'avoir fomenté un complot avec Hector, patrice de Poitiers.
Léger, par un malheureux hasard, se retrouve avec Ebroïn le Cruel. Entre temps, cela semble être devenu la coutume, le roi Childéric est assassiné en 675 alors qu'il chassait en forêt de Logne, près de Paris. Son meurtrier, un certain Bodilon, sans scrupules, se charge aussi de tuer la reine Bilichilde, alors enceinte. Il commet donc un double regicide.
La guerre austro-neustrienne (675-687)
> La Neustrie se renforce
La succession de Childéric pose problème. Non pas qu'il n'y a pas d'héritier, il y en a, mais les maires du palais on chacun le leur, d'ailleurs plus ou moins apparenté à la famille des fils de Mérovée. A partir du moment qu'un prince est reconnu ou adopté - comme le faisait les empereurs romains - il n'y a pas lieu de remettre cela en cause.
Thierry III, vous vous souvenez, avait été relégué à Saint-Denis, est rétabli sur le trône de Neustrie et de Bourgogne. L'Austrasie, velléitaire, veut son roi. Ainsi, le fils de Clotaire III, Clovis III, devient roi. Wulfoald reste maire du palais. En Neustrie c'est Leudesius, le fils d'Erchinoald, le prédécesseur d'Ebroïn, qui est maire. Léger et son frère Garin rejoignent la cour de Neustrie.
> Le retour d'Ebroïn le Cruel
Seulement, Ebroïn s'enfuit de Luxueil et se rallie le duc de Champagne, Wainer, ainsi que les évêques Didier de Chalons et Babbon de Valence. Cette petite coalition parvient à mettre en fuite l'armée neustrienne à Pont-Saint-Maixence. Thierry, une fois de plus, est capturé à Crécy. Leudesius est tué, suivit en 676 par Clovis III, roi d'Austrasie Finalement, Thierry III est de nouveau roi des trois royaumes.
La politique d'Ebroïn est tyrannique... La répression terrible ! Léger est arrêté, torturé et envoyé en résidence surveillé à Fécamp auprès du duc Waning. Traduit devant un concile le 2 octobre 677 il est mis à mort pas le comte Robert. Garin est lapidé et Ragnobert, un noble ami, est envoyé en exil (il a eu de la chance). Même l'abbé de Jumièges, Filibert, est obligé d'aller mettre sa vie en sureté à Poitiers.
Pourtant, bientôt, il y avoir un curieux retournement de situation... Ebroï, va-t-il devenir un maître absolu ou va-t-il subir les conséquences de sa tyrannie ?
(la suite bientôt...)
Mort en janvier 639, Dagobert Ier laisse deux fils mineurs : Sigebert III, né en 631, est roi d'Austrasie et Clovis II, né en 633, est roi de Neustrie et de Bourgogne.
La mise en place d'un royaume indépendant
Otton est alors maire du palais (= second personnage de la cour après le roi) d'Austrasie, mais, au début de son règne, lors d'une campagne en Thuringe contre le duc Radulf, Sigebert a été sauvé par Grimoald, fils de Pépin de Landen.
Ce personnage appartient à une des plus puissante famille aristocratique de l'époque. Cela va permettre à Grimoald, en 643, avec l'aide du duc Adalgisèle, de s'emparer de la mairie. Otton est tué par Leuthari.
L'Austrasie, du moins la noblesse qui y vie, se veut indépendante de la Bourgogne et de la Neustrie gouverné par Clovis II (633-657). Grimoald tente un coup d'audace... faire adopter son fils par le roi qui n'en a pas. Ce fils prend le nom royal de Childebert.
Seulement, problème, la reine Himnechilde donne naissance à un fils, Dagobert, en 652. L'enfant sera alors envoyé en Irlande grâce à Didon, évêque de Poitiers. Sur ordre de qui ? Je ne sais pas, mais ce qui est sûr c'est l'assassinat, en février 656 de Sigebert.
Childebert, surnommé l'enfant, monte sur le trône d'Austrasie, toujour dirigée par l'ambitieux Grimoald, bien entendu... Le trône aurait dû revenir à Dagobert, ou, celui-ci disparu, à son neveu Clotaire III (un fils de Clovis II).
Dagobert II
La guerre civile reprend
> La domination neustrienne : Ebroïn "le cruel"
En Neustire, lorsque le maire du palais, Erchinoald, décède, c'est Ebroïn qui s'empare du pouvoir (658). De suite, il proclame Clotaire III (652-673) roi de tous les Francs. Seulement, en Austrasie, Grimoald est toujours en place.
Que nenni, n'est-ce pas ? En effet, Ebroïn s'ambarasse peu de se genre de détail et, en 662, il parvient à faire arrêter Grimoald. Celui-ci, emprisonné à Paris, meurt en captivité, sans doute assassiné. Childebert l'enfant est supprimé.
En Austrasie, Childéric III (653-675), frère de Clotaire, est proclamé roi. Pour Ebroïn, comme pour Grimoald d'ailleurs, les intrigues sont choses courantes. Ici, c'est la tradition qui reste dominante, mais elle ne reflète pas la réalité politique.
L'aristocratie domine le monde france. Les Bourguignons n'ont plus le droit de paraître à la cour. Pour garder une certaine légitimité à la monarchie, on charge Himnechilde de la régence de l'Austrasie. Elle choisit le duc Wulfoald comme maire du palais.
Bathilde, reine de Clovis II, régente depuis 657, est écartée du pouvoir en 665 par les grands. De nouveau, nous assistons à la division de l'Union franque par une politique qui, si elle n'est pas "nationaliste", elle est toutefois fort "régionaliste".
Clotaire III meurt au cours du printemps 673. Il est remplacé par son frère Thierry III (651-691). Il y a donc deux fils de Clovis II qui occupent des trônes. Bientôt, devant cette montée de l'aristocratie austrasienne, les leudes se révoltent.
(la suite bientôt...)
Jour inconnu pour soixante cinq millions de Français, il ne l'est pas pour les quatre vingt millions d'Allemands.
Le 3 octobre est en effet un jour historique puisqu'il y a 20 ans se réalisait la réunification allemande.
Dans la tombe d'un prêtre nubien retrouvée en septembre dans la région d'El-Assassif, près de Louxor, des scènes astrologiques représentant la déesse du ciel Nout, ont été mise au jour. Ces scènes, racontent Zahi Hawass, ont été retrouvée au fond d'un puit de huit mètres, en bon état, encore peintes de couleurs vives. Lé défunt s'appelle Karakhamun et a officié sous la XXVe dynastie qui s'étend de 755 à 656 BC. Il apparaît que cette découverte est relativement exceptionnelle, comme le souligne Pischikova.
Scènes astrologiques de la tombe
(source : site de Zahi Hawass)
Je recherche beaucoup sur cette période, sur ce moment, et donc au fur et à mesure je vous fais part de ce que je trouves. Certaines dates et certains noms vont revenir, mais, souvent, ils seront abordé sous un angle nouveau, apportant souvent des éléments en plus, même si ce ne sont que des détails.
Pour les contemporains, le partage de 395 n'était pas définitif, car l'unité de l'imperiu subsistait et cela par le simple fait qu'un régent, Stilicon, avait théoriquement autorité sur les deux parties. L'Orient va commencer par lutter pour son indépendance, puis ce sera une sorte de guerre civile pour des causes religieuses qui éclate, et enfin arrive, en 518, un grand parmi les grands, Justinien. En Occident, c'est une impression de solidité et d'unité qui prédomine. Une impression ? Oui, car les évènements qui vont suivre montrent qu'il existe en fait une fragilité certaine.
--> rupture entre l'Italie et l'Afrique (397)
--> rupture avec l'île de Bretagne (407)
--> rupture entre la Gaule et l'Italie (451) : autodéfense par Théodoric Ier, roi wisigoth de Toulouse, et par Flavius Aetius, généralissime des armées en Gaule.
--> rupture entre la cour (anti-gothique) et le haut commandement militaire (barbares) : 1/ anarchie militaire ; 2/ règnes court ; 3/ souverains pro-byzantin ou soutenu par l'Orient.
395, pour l'époque, ce n'est pas un tournant. Il n'y a pas eu contestation du pouvoir à la mort de Théodose le Grand. Le danger, toutefois, il reste du côté des Wisigoths fédérés en Illyrie. Stilicon, le régent, représente l'unité morale, toute symbolique, de l'Empire. Stilicon sera même surnommé le "défenseur de l'Empire". Pourtant, déjà, Rufin, préfet du Prétoire d'Orient, conteste l'autorité et la légitimé de l'Empire.