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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 12:39

Des images circulent de la tête d'Oussama Ben Laden en piteux état. La mort du chef d'Al-Qaïda en plein centre du Pakistan explique plein de faits d'actualité de ces derniers mois. La lutte de l'armée américaine contre les terroristes en Pakistan et sa violence, explique la rapide expansion d'Al-Qaïda dans ce pays. L'annonce de sa mort suscite dès ce matin des réactions fort diverses. Est-il réellement mort ? Les “admirateurs” du grand chef espèrent que non tout en annonçant que si la chose se confirmait se serait catastrophique (pour eux, mais aussi pour nous Occidentaux).

 

Finalement, après avoir mis quarante ans a mettre fin au communisme, les occidentaux auront mis le même temps pour se débarasser du terrorisme internationale à grande échelle. Qu'en penser ? Des scènes de liesse à Washington et New-York ont célébré cette annonce. Après l'annonce de la mort de familiers de Khadhafi à Tripoli dans le bombardement d'une base militaire (et son échec puisqe le Guide est en vie) cet évènement va mobiliser médias et internautes. L'effet “buzz” est redoutable quant il est ingénieusement manipulé par les hommes politiques.

 

Bien évidemment aucune image officiel et attesté n'a été présenté dans les médias européens, même si Le Monde montre la tête ansanglantée de Ben Laden tiré d'une vidéo de You Tube. De plus, le corps aurait été immergé en mer dans le plus grand secret : pourquoi tout les journaux du monde entier ont-ils l'information alors ? Pour faire même mieux, les rites musulmans auraient été respectés. Au final, Ben Laden est, pour être prudent, présumé mort le 1er mai 2011 dans sa luxueuse résidence de Abbottabad. Ingénieuse la résidence. Pas Internet ni téléphone pour ne pas être susceptible d'inquiéter les radars et autres détections satellite. De plus, construite dans une zoné résidentielle habité par des militaires en retraites cela n'attirait pas l'attention.

 

Le scénario est digne des meilleurs romans d'investigation et d'espionnage. Rien n'a filtré sur cette opération “au coeur du pakistan” (nom donné par les Américains toujours en quête d'inspiration). Le site Courrier International, plus original que ses homologues, proposent aux Internautes un article paru dans The New Yorker une semaine après les attentats de 2001, écrit en 1999 par Mary Anne Weaver. Retournons sur les traces d'un des ennemis les plus médiatiques de “l'infâme occident”.

 

Né en 1955 en Arabie Saoudite, Oussama Mohammed Ben Awad Ben Laden a vécu dans une des familles les plus riches de cette monarchie pétrolière. C'est un jeune homme fervant et il ira se battre en Afghanistan contre les soviétiques, armé et formé par la CIA (celle là même qui vient de l'abbatre dans son “palace”). Ce que l'on sait moins c'est qu'il est à l'image de ces personnes ayant des attaches dans de nombreux pays d'Europe mais au Moyen-Orient. En effet, son père vient du Yémen et sa mère de Syrie. La fortune familiale vient d'Arabie Saoudite.

 

Orphelin de père à l'âge de treize ans, il hérite de la coquette somme de 80 millions de dollards. Il obtient, en 1979, un diplôme en génie civil. Cette année là va mettre la région sous tension. L'Égypte et Israël font la paix, l'Afghanistan est envahi par l'armée rouge et le shah d'Iran est renversé par une révolution islamique. Ben Laden décide de partir en Afghanistan et, pour mener à bien la révolution, il collecte des fonds en Arabie Saoudite. Ainsi, en 1984, nous retrouvons notre activiste à Peshawar au... Pakistan.

 

Mince et élégant, explique M. A. Weaver, il était vêtu du shalwar kameez typique des tribus afghanes, une sorte de blouse tunique qui descendait jusqu'aux genoux et qui tombait sur des pantalons taillés dans le meilleur tissus anglais”. Le jeune trentenaire commence par soigner ses relations politiques avec les gens au pouvoir à cette époque. Bien que financé par la CIA, la plupart des groupes de résistants étaient antiaméricain. Quel rôle a donc joué exactement Ben Laden ?

 

D'après Milt Bearden, c'était un convoyeur de fonds, un de ces types – comme il y en avait beaucoup – qui amenaient de l'argent. D'ailleurs, en 1989, lorsque le régime soviétique chute, Ben Laden revient prendre sa place dans l'entreprise paternelle. Seulement, il tombe au moment d'une crise pétrolière et les prix chute. Il a un temps critiqué le régime saoudien avant de se replier sur ses affaires et “il s'est occupé, note Weaver, avec ses épouses, à allonger la liste de ses héritiers”.

 

Expulsé en 1991, il se réfugie au Soudan. En fait, ce que Ben Laden dénonçait à l'époque c'est la corruption du régime saoudien et son alliance avec l'Occident. Son rôle, tel que nous le connaissons, commence alors. Il finance les groupes de terroristes islamistes de la région. Il n'est pas étonnant de constater que des groupes comme AQMI s'en réclame (il a marqué les esprits !). Certains l'on dit ruiné à cette époque, n'ayant plus accès à la richesse familiale. Mais, comme le soulignait certains experts à propos de Khadhafi, il ne faut pas beaucoup d'argent pour vivre dans ces régions.

 

Il apparait que Al-Qaïda n'est pas une organisation terroriste mais en fait, comme le fait un groupe d'entreprise, une base de financement destiné à de nombreux groupes “locaux”. Ainsi, la nuance est importante puisque les attentats de 2001 ou ceux de Londres et Madrid ne sont pas nécessairement orchestrés par des proches de Ben Laden, mais financé par lui. Chassé du Soudan, Ben Laden s'en va en Afghanistan. En 1998, deux camps financés par Ben Laden et supervisé par les renseignements généraux pakistanais sont détruits.

 

Trois ans plus tard, en septembre 2001, surviennent les attentats qui ont permis au monde d'entrer officiellement en guerre contre l'Aghanistan. Certains ont vus dans ces attentats un coup monté de la CIA qui aurait volontairement fait exploser les tours en faisant croire à un attentat d'Al-Qaïda. D'ailleurs la présence de saoudien sur les lieux du crime est-elle une coïncidence ? Ont-ils organisés cela en compagnie des américains et donc ont pu partir comme si de rien n'était ?

 

Tout est d'autant plus mystérieux que le coup est “gros”. Pour ceux qui récusent la thèse de l'attentat islamiste il est fort difficile d'être entendu. Comment la CIA aurait-elle pu organiser, avec l'aval du gouvernement, un attentat sachant que au moins deux à trois mille personnes seraient tuées ? Au matin du 11 septembre, pas de réaction de la défense militaire. Comme par hasard, trois F-16 chargés de la surveillance du territoire américain était en exercice, n'emportant avec eux que des charges sans explosif.

 

Le dispositif d'alerte n'a pas été respectée et rien n'a été mis en oeuvre pour y voir de plus près. N'est-ce pas louche ? L'attentat ayant causé la mort du commandant Massoud serait l'élément déclencheur des attentats... deux jours avant. Curieux. De suite, la CIA s'empresse d'accuser Al-Qaïda. Soit le gouvernement était au courant et n'a rien fait ou pu faire pour empêcher cela et il faut donc “cacher” l'incident. Soit le gouvernement a lui-même mis en oeuvre les attentats et donc il ne faut “absolument” pas que des informations filtrent à ce sujet, d'où l'acharnement pour ridiculiser les thèses parlant d'un complot.

 

Toujours est-il que Ben Laden aurait été tué le 1er mai 2011.

 

http://www.courrierinternational.com/article/2001/09/20/oussama-ben-laden-l-homme-a-abattre

 

http://www.tdg.ch/node/335316

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commentaires

V
<br /> <br /> Un petit bonsoir après une journée plus que chargée.<br /> Je trouve tellement de bizarreries dans ces fzaits que je préfère ne rien dire!<br /> Passe une bonne soirée, un peu frisquette ici!<br /> Bise<br /> Viviane<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Tout cela continue dans les médias avec démentis et contre-vérité... que croire ? qui croire ? Est-il mort, ne l'est-il pas ? Ici, à Fécamp, on parle de<br /> "complot", de "mise en scène"... mais cette fois je resterais prudent, l'expérience lybienne m'a suffit...<br /> <br /> <br /> Bon dimanche.<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> <br /> A vomir...<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> En effet... d'ailleurs qui croire et que croire ? Ben Laden n'était pas plus dangereux qu'un autre et Al-Qaïda n'es mort avec lui mais le symbole peu avant<br /> une échéance électorale a de quoi surprendre... je suis étonné de l'interrogation des médias sur cette affaire, eux qui ont soutenus, globalement, la guerre en Libye.<br /> <br /> <br /> Bon dimanche.<br /> <br /> <br /> <br />

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