François BAROIN annonce une réduction des déficits de 5,7% du PIB. Pour cela, il faut consolider les recettes. Seulement, il existe des difficultés, comme la réaction des marchés face à la dégradation de la note américaine. De plus, l'attitude des dirigeants Grecs est critiquée. Leur mauvaise volonté est dénoncée. Pour autant, les attentes sont également nombreuses. Ainsi, les prochaines déclarations du Président de la République des États-Unis d'Amérique, Barack OBAMA sont attendus. Les annonces du prochain G7 peuvent permettre de redonner de la confiance aux marchés. BAROIN ajoute que la Zone euro est moins endettés que dans le reste du monde. Cela est dû à une bonne réactivité de la France et de l'Allemagne.
L'accord du 21 juillet 2011 est l'illustration de la bonne entente franco-allemande. Les propositions sont, entre autre, l'alignement des prêts à l'Irlande et au Portugal sur celui de la Grèce et l'accroissement de la soutenabilité de la dette grecque. Ainsi, le Fond européen de stabilité financière pourra aider un état à la recapitalisation de ses finances. La baisse des taux permet de lever le manque de confiance et de rendre un peu plus attractive le prêt à un État en difficulté. BAROIN rappelle que la France est sortie de la récession au premier trimestre 2009 avec une reprise de l'emploi. Seulement, le chômage, depuis l'arrivée de Nicolas SARKOZY à la Présidence, n'a cessé d'augmenter, passant d'un peu plus de 8,4% à plus de 9,5%. Certes, la crise à mis à mal les « bons » chiffres du gouvernement puisque le taux chômage à atteint le seuil historique de 7,5% au premier semestre de 2008, mais passe en quelques mois à presque 9,8% au dernier semestre 2009 et premier semestre 2010. Ensuite, c'est le chômage baisse un tout petit peu, mais la crédibilité des calculs reste.
BAROIN ose tout de même affirmer que le gouvernement à sauver la sécurité sociale alors même que leur loi sur les régimes spéciaux de retraites puis celle sur la durée de travail et de cotisation a encore plus précarisé les dits retraités, mais aussi les jeunes qui ne trouvent plus travail, quel que soit leur niveau d'études. Alors, peut-on rester indifférent, même en faisant preuve d'impartialité et d'objectivité ? Alors certes, le gouvernement nous a accordé, à nous étudiants, un dixième mois de bourse, mais cela fait 2 298€ par an, soit 229,80€ par mois. Que peuvent faire de si peu des étudiants qui n'ont pas la chance d'avoir les parents derrière ? Ils peuvent travailler à côté, certes dira ma mère par exemple, pendant les vacances, mais je sais que tout le monde n'est pas capable de le faire. Après deux mois de cours, soit environ entre quarante et cinquante heures de travail par semaine, donc environ 360 heures pour huit semaines. Le repos est largement nécessaire et travailler le week-end ou les vacances peut entraîner légitimement de la fatigue et une petite dépression nerveuse pour quelques uns, plus nombreux qu'on ne le dis. En plus, les jeunes ont l'habitude, je trouve, d'accuser le coup du chômage sans trop se plaindre. Ils s'adaptent et, à mon avis, les petits blocages d'établissements ne reflètent pas du tout l'ampleur de l'opposition à la politique gouvernementale actuelle.
Quand beaucoup de retraités vivent avec à peine 8 500€ par ans, alors qu'il est déjà difficile de finir le mois avec le PIB moyen des Français de environ 33 000€, je trouve la politique fiscale et financière choquante. Je sais bien, toutefois, que cette Loi de finance rectificative, actuellement débattue à l'Assemblée nationale, sera votée par les députés. Or, ce projet de finance est contesté. Sur la Grèce, j'ai déjà donné des indications sur la crise et sur le plan d'aide. Sur la politique financière du gouvernement de Nicolas Sarkozy des organismes indépendants comme la Cour des Comptes, ont émis des réserves. Franchement, comment croire à leur mot d'ordre qu'est ce grand mot de responsabilité ? La majorité appelle l'opposition à être responsable avec eux d'une situation qu'elle n'a pas provoquée... Ce n'est pas sérieux et encore moins responsable. La majorité doit assumer toute seules la responsabilité de son projet de loi et les éventuels conséquences de celui-ci. J'espère sincèrement que l'opposition ne votera pas le texte.