Ce magnifique palais, duquel nous avons une superbe vue sur Istanbul, reste un véritable petit bijou de l'art ottoman. Bien qu'il soit mal entretenu, il n'en reste pas moins enchanteur de s'y promener, imaginant le sultan faisant la visite de ses dames, ou se pavanant sur son trône en broderie d'or... Les photos ont été prise par moi l'année dernière.
J'ai appris beaucoup dans ce lieu. Pour un amateur d'histoire, j'avoue que c'est une expérience magique, parce que l'on remonte le temps. Il n'y a plus, aujourd'hui, que des touristes avec leurs appareil photos, et ils sont nombreux, mais la magie du lieu n'a pas disparu.
Cour ou le sultan se rendait pour la promenade.
Trône du sultan.
Fenêtre donnant sur le harem.
Il y a, dans le palais, les appartements des princes et princesses. Les enfants du sultan y étaient fort bien éduqué et nourris, mais cela jusqu'à ce que leur père meurt. Une fois le sultan mort, et je trouve cela particulièrement horrible, un seul montait sur le trône. Dans ce cas, les princes, pour éviter de faire de l'ombre au successeur de leur père, étaient tous tués. Il fallait donc mieux naître femme, car les princesses, ne pouvant prétendre au trône, étaient épargnées. Les turcs appellent ces appartements la prison dorée ou la cage.
Fenêtre de la prison dorée.
Le Palais, pourtant entouré des habitations, était silencieux (mise à part le bruit de voix des touristes) et cela procure une sensation particulière : celle de la quiétude. Déambuler dans ce palais vide, située au milieu de la ville, et ne pas entendre le bruit de l'extérieur, nous coupe du monde et de la réalité pendant quelques instants. Bien d'autres histoires entoure ce harem, comme parfois, des femmes qui se révoltaient, un peu à l'image de Tiÿ, la grande épouse royale de Ramses III. Il faut savoir que le sultan avait sa reine, c'est-à-dire en fait sa favorite, et que les autres femmes, jalouses, aspiraient à ce titre, car il leur procurait un pouvoir sur les autres, surtout celui de donné naissance à l'héritier. Les autres épouses savaient que leurs fils seraient massacrés ensuite... La condition de la femme, du moins des épouses royales au XIXe siècle, étaient moins reluisants que celle des épouses des rois européens.