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22 janvier 2011 6 22 /01 /janvier /2011 12:00

Voir un écrivain scientifique comme un architecte qui conçoit une maison n’est pas une image inappropriée, bien au contraire. Que fait l’historien ? Il cherche un plan, dessine des esquisses, des détails… Enfin, souvent après un long et pénible travail, il peut dessiner le plan final de la maison. Dans cette maison, il faut des pièces, chacune d’elle ayant une fonction précise. Il faut aussi agencé ces pièces pour leur donner une cohérence. Il faut ensuite aménager les pièces selon leur fonction en y insérant des meubles, et parfois de la décoration. Ce sont les exemples, les arguments et les embellissements dont un historien va se servir pour mener à bien sa thèse. C’est un véritable travail d’architecte, de constructeur, de concepteur même quelque fois.

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1 janvier 2011 6 01 /01 /janvier /2011 15:53

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Ça y est, 2011 est là et je dirais, ouf, enfin !

Pour ma part, 2010 ne fut pas une année des plus drôle, sur tous les plans...

Alors là, pour 2011, je pense que ça ne peut être pire...

En effet, j'ai failli rater mon second semestre,

J'ai réchappé à une percussion avec un bus havrais,

J'ai fêté mes vingt-et-un an....

 

Bon, ce n'est pas tout ça, mais ma vie n'intéresse que moi...

Alors pensons un peu aux autres...

À ceux qui dorment dans le froid partout en France,

À ceux qui sont coincés dans les hôpitaux pour diverses raisons...

Enfin à tous ceux qui n'ont pu fêter dignement cette nouvelle année

Ne revenons pas sur les voeux pitoyables du Président...

Et attachons-nous seulement à espérer un peu de joie de vivre cette année...

De réussite aux examens pour tout les autres étudiants de France !!!

 

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29 décembre 2010 3 29 /12 /décembre /2010 02:22

Envisager la fin de la civilisation Occidentale fait peur à plus d'un. Pourtant, il est facile de donner des arguments allant dans ce sens. Avant de vous les donner, allons envisager une autre question, c'est-à-dire celle de savoir si nous ne somme pas, en fait, en pleine Pax Romana. En effet, depuis 1945, il n'y a pas eu de guerre en Europe de l'Ouest. Les frontières sont protégés et il y a une lutte intensive contre ceux que l'on appellent les clandestins. De plus, l'espace Schengen, depuis 1985, garantit la libre circulation des marchandises et des personnes. Finalement, la tentative la plus fédératrice, est la création de l'Union européenne, fondée sur le Traité de Rome en 1957, sur le Traité de Maastricht en 1992 et, récemment, sur le Traité de Lisbonne en 2007. La création d'une monnaie unique, l'euro, en 1999, est aussi une volonté communautaire clairement affichée. Le fait que vingt-sept pays appartiennent à cette Union est pour le moins significatif. Le fédéralisme est souvent garant de la paix.

 

Seulement, comme je viens de le dire, il est possible de relever les traces d'une fin prochaine de la civilisation Occidentale, c'est-à-dire d'ici un ou deux siècles. Ce genre de spéculation n'est jamais aisée à faire puisque, avec la plus grande des chances, ce que je vais dire fera bien rire les contemporains du 23e siècle. Enfin bon, tentons toujours. Depuis une dizaine d'année, il est possible de noter un repli identitaire dans la plupart des pays d'Europe. Cela est traduit par la montée des partis d'extrême-droite lors des élections nationales ou européennes. Toutefois, allant à contre-courant de cette analyse, il y a aussi un intérêt accru des citoyens européenne pour l'écologisme et les idées valorisant la protection de la planète et de l'environnement. Dans l'ensemble, hélas, l'effritement des valeurs humanistes du 18e s., des droits de l'homme et du citoyen nés de la Révolution française, ainsi que l'émergence d'une Organisation des Nations Unis au 20e s., montrent les difficultés de l'Occident à se forger une identité propre dans un monde capitaliste et une économie de marché qui ne connaît pas les frontières et qui s'assoit totalement sur les particularités locales, que ce soit culturelle, religieux ou politique.

 

Finalement, la régression de la culture des Lumières du 18e s., le rejet même du passé, est un signe peu encourageant pour le maintient de la civilisation Occidentale telle qu'elle est apparue aux 15e et 16e siècles. Tout cela pourrait nous laisser penser que le 21e s. a de forte chance d'être un siècle de changements radicaux ou un siècle de régressions radicales. Toutefois, comme toujours avec une vision aussi tranchée, aussi bipolaire, il est nécessaire de nuancer. Le repli identitaire que connaît l'Europe est un signe de malaise. C'est pourquoi je ne retiendrais pas cette hypothèse comme signe de la fin prochaine de la civilisation Occidentale. Il est évident que cette cause, si elle existe, est plus profonde. Le fait que l'Europe a toujours été en retard sur le plan du développement de l'espèce comme le montre fort bien Baechler, ne signifie pas qu'elle le soit indéfiniment. De fait, on peut alors émettre une hypothèse que j'ai défendu, qui est de dire qu'en fait de repli identitaire, ce serait plutôt la recherche d'une identité à laquelle on assisterais. Il ne faut pas oublier que l'Union européenne a tout juste cinquante ans. Personne, instinctivement, dans son être le plus profond, va se penser « européens ». Non. Avant tout, un français à un regard de français, avec tout ce que cela implique sur le plan des valeurs, de l'histoire, de la religion, de la culture en générale. En fait de civilisation, nous serions dans une transition qui nous conduirais en fait vers une civilisation européenne à proprement parlé, c'est-à-dire une Union des pays du continent tout entier. Les plus nationalistes pourrait parler d'une reconstruction pacifique de l'Empire romain ou, plus modestement, de l'Empire de Charlemagne.

 

Quant à choisir entre les deux options, je ne puis, puisqu'en l'occurrence nous n'avons pas encore assez d'éléments pour trancher. À vous de choisir.

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25 décembre 2010 6 25 /12 /décembre /2010 12:30

En ce jour de Noël, 25 décembre 2010, la fête est au rendez-vous... Mais, hélàs, pas pour tous. Eh oui, le 24, encore, le journaliste des informations sur France Inter annonçait 8,5% de chômeurs et hausse de, je crois me souvenir, 0,5% chez les Jeunes de moins de 24 ans, plus une stabilisation pour les chômeurs longue durée.

 

Bon, bien sûr, ne dramatisons pas, le jour de la naissance du Christ, du "sauveur" si l'on veut... Un jour plein d'espoir si l'en est... Bon, je sais, beaucoup me diront que je ne suis pas très très porté sur les choses de la religion, mais quand même... Espérer n'est pas anodin et cela signifie un peu avoir la foi en un monde meilleur... Je trouve cela rassurant de penser la vie comme quelque chose de positif, qui peut évoluer en mieux.

 

La lutte sociale de ces derniers mois m'a fait un peu réfléchir, ainsi que quelques "cogito" intérieur... Je ne suis point là pour parler de moi, mais l'heure du bilan de 2010 arrive et, je le sais, beaucoup d'entre nous font le point... Que réserve 2011 ? J'ose : Dieu seul le sait.

 

J'ai eu ce Noël les Mémoires de Napoléon fraîchement édités... J'adore l'histoire, cette période un peu aussi, et je ne savais même pas que Napoléon avait rédigé des Mémoires. Ses généraux l'ont fait... Lui, je ne le savais pas... Cela faisait cent ans que ces Mémoires n'avaient pas été édités... Alors, j'ai sauté sur l'occasion...

 

Allez, plein de bonnes choses à toutes et à tous... Bon courage aux plus démunis... Je sais, c'est pas très optimiste, mais un peu de compassion humaine, même symboliquement par ce petit mot, est une façon de dire que l'on oublie personne... 

 

BON NOËL ! 

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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 00:47

Vivre heureux, n'est-ce pas merveilleux ?

Voyager, s'en aller, partir au bout du monde.

Oxford, Cambridge, Istanbul, Rome, Barcelone

Des villes charmantes, si différentes, si attrayantes

La belle vie, des paysages colorés, des pays prodigieux

Découvrir l'inconnu, partir à l'aventure, se sentir exister

Respirer à plein poumon, humer un air pur ou nauséabond,

Flâner dans les boutiques, manger, boire, parler, penser local

Difficile, intimidant, ô combien merveilleux, n'est-ce pas heureux ?

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17 septembre 2010 5 17 /09 /septembre /2010 18:12

Après une message laissé par un Internaute, je me suis décidé à écrire ce court article simplement par honnêteté encore une fois. On m'a fait remarqué donc, que je mélangeais critique sur l'actualité, avec une certaine position politique (je ne suis donc pas impartial...), et articles plus ou moins ardus sur divers sujets. 

 

Je veux juste signaler à mes lecteurs que je ne souhaite pas faire de ce blog un blog universitaire, et donc avec un contenu purement scientifique... Non, car c'est pour moi l'occasion de faire part de mes lectures, de mes "coups de gueule" ou des  sujets qui m'intéressent sur le moments...

 

Parfois, certes, on me l'a signalé, je ne cite pas toujours mes sources... Les journalistes ne le font pas non plus... Je suis le plus rigoureux possible, mais il y a aussi un travail important quand on a décidé d'annoter tout ses articles... Travail qui, sur un blog comme celui-là, peux, dans quelque cas, être passé à la trape sans trop de problèmes...

 

Donc, orientation du blog ?

 

- Concernant les articles d'actualité ou ceux de la rubrique "My thinking" je recherche une certaine objectivité, même si il n'y a pas l'impartialité... Je suis tolérant envers les idées des autres, donc j'essaie de comprendre ceux que je critique...


- Concernant les articles "scientifique" je recherche la rigeur, bien sûr, mais aussi à être compris de tous, ce qui, dans certains cas, nécessite des concessions et donc de déroger à certaines règles...


- Objectif capital : je tiens bien sûr à délimiter ce qui relève de l'interprétation ou de l'actualité et ce qui relève d'articles plus scientifique et donc qui ne sont pas censé comporter mon point de vue (s'il n'est pas impartial, en sciences humaines, le chercheur ne vaut plus grand chose...)

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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 00:39

Que mes lecteurs m'excuse par avance de m'autocriter une seconde fois (cf. Regrets ! ), mais je ne peux m'en empêcher. Tout d'abord, il est évident que je ne relis pas sufisamment mes articles, car plusieurs foi je relèves des erreurs dans mes textes, des mots passés à la trappe, etc. Pourquoi cette seconde autocrique ? Pourquoi vous en faire part ? Je trouve, en effet, comme le font remarquer commentateurs directs (ceux publiés sur mon blog, que je remercie par là même occasion) et commentateurs indirects, que la richesse de mon blog semble bienvenue, et j'en suis fort aise, mais, étant un débutant blogeur et un débutant pédagogue, il me faut faire la par des choses. A l'université on nous apprends, évidemment, à être rigoureux, consciencieux, mais surtout a ne pas tomber dans la facilité des sophistes, c'est-à-dire la vulgarisation. Or, ce mot m'indigne quelque peu. 

La vulgarisation c'est l'action de vulgariser, c'est-à-dire de mettre des connaissances à la portée de tous. Soit. Seulement, cette définition est celle du dictionnaire, et non pas celle du langage courant. Vulgariser une science est aujourd'hui acceptable, mais un livre de vulgarisation n'est pas reconnu comme un livre d'érudition, comme un livre "universitaire". La plupart des livres que je me dois de lire à la fac ne sont pas des livres de vulgarisation. Ils mettent des connaissances à la portée d'un petit nombre. Ils sont, en quelque sorte, ellitistes. Beaucoup d'érudits, sont, encore aujourd'hui, tellement imbus de leur personne, qu'ils n'iront, pour rien au monde, écrire un livre destinés à tous. Un historien doit communiquer ce qu'il a appris, et, comme Henri-irénée Marrou, j'accorde une grande importance à cette nécessité de la transmission du savoir. Garder pour soi ce que l'on connaît ne sert à personne, et, bien sûr, ne sert pas à faire progresser la discipline historique, ce qui est, rappelons-le le devoir de l'enseignant-chercheur, c'est-à-dire de celui qui a rédigé ou entrepris de rédiger une thèse.

 Comment, avec ce que je sais et puis savoir, construire le meilleur exposé, le plus riche de contenu, le plus vrai et en même temps le plus convaicant, le plus assimilable (tout de même, si j'écris, c'est pour être compris) ? (Marrou, De la connaissance historique, p.272) Il est ainsi malvenu de faire montre de son érudition en exposant ses connaissances sur un détail dont le grand public n'a que faire et qui, par ailleurs, couperait l'auteur de l'intérêt que ses lecteurs lui portait.  J'ajouterais, de coeur avec Marrou, et avec vous éventuels amateur d'histoire, que le profane imagine difficilement le combat quotidien que mène l'historien pour atteindre à l'expression juste, à la phrase qui dira tout ce qu'il sait, sans en rien laisser échapper, mais sans non plus durcir la pensée, ni paraître savoir plus qu'il ne sait en réalité, ni aiguiller l'imagination du lecteur sur une fausse piste. (p.274)

Il est évident que je collectionne les erreurs cités par Marrou et c'est parce que je suis tout de même étudiant, et donc censé faire preuve d'une certaine méthode et de pédagogie, surtout si je deviens un jour professeur, que je fais part de ma difficulté à rédiger mes articles à mes lecteurs. Je sais, par expérience personnelle, que je n'ai jamais eu la grosse tête et que je suis resté modeste en toute circonstance, même devant une franche réussite. Je sais aussi, pour me l'être vu reprocher plusieurs fois, que je reste souvent trop caricatural, trop brouillon, ou que mes idées s'enchaînent mal et rendent le tout incohérent. Cela m'a value des remarques acerbes des professeurs du lycée, du genre : "Ensemble juste convenable malgré l'enthousiasme. A tendance à répondre trop vite ou à chercher la complication." Ce commentaire d'un professeur d'histoire des arts lors de ma première Littéraire caractérise fort bien - malheureusement! - m'a façon de raisonner. Il y a encore celui-là, de mon prof d'histoire de terminale : "Ensemble juste, moyen dû à des problèmes de méthode, d'analyse et à un travail pas assez approfondi."

J'ai l'impression - je serais heureux si s'en était une - que beaucoup d'articles de mon blog (et il y en a 75 déjà !) n'ont pas été assez travaillé. Je souhaite transmettre quelque chose ayant une certaine valeur intellectuelle... J'ai toutefois certaines qualités, soulignés par des professeurs de divers enseignements : élève cultivé, vif, sérieux et volontaire. Voici ce que me demande avec virulence mon fort intéressant et pédagogue professeur de littérature Mathieu Chadebec, un normalien (rien que ça !) : "De la rigeur, de la simplicité, de la clarté !" Mon blog est pour moi l'occasion de m'entraîner, je l'avoue, à rédiger des textes sur des sujets qui me tiennent à coeur, avec un minimum de pédagogie et des réflexions d'un niveau plus élevé que ce que l'on pourrait trouver sur Internet en cherchant par exemple sur Google.

Je prends sans doute pas assez de temps pour penser mes articles, changeant de sujet souvent, et finalement reproduisant ce que l'on me reproche depuis même le collège, c'est-à-dire que je veux aller trop vite, que je ne prends pas le temps d'organiser mes idées et que je manque de méthodes. En affirmant cela, sur ce blog, soit c'est un aveu de faiblesse, soit ce sera perçue comme un manque de tact évident... Peu de chercheur, amateur ou professionnel, aujourd'hui, n'oseront affirmer et déclarer publiquement leur incompétence dans un domaine... Un historien, pense Marrou, travaille avant tout pour lui-même et la recherche de la vérité c'est un contrat passé avec soi même. Je ne me permettrais pas d'avancer une affirmation non-vérifiée et encore moins paraître savoir ce que j'ignore... Et, m'a t-on dit, c'est l'impression que donne mon blog... Ainsi, l'historien chercherait avant tout à se convaincre lui de la véracité de ce qu'il avance... Je ne suis pas convaincu me concernant, ou, du moins, je commence à douter.

 

Prenez cet article comme bon vous semble... et s'il vous apparaît inutile, puérile ou déplacer, vous aurez sans doute raison, mais dans un soucis d'honnêteté intellectuel, et peut-être de sincérité aussi, je me devais de l'écrire... 

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29 août 2010 7 29 /08 /août /2010 05:03

La philosophie est souvent perçue comme une discipline abstraite, plus proche de la littérature que des mathématiques. Or, c'est plutôt un savant mélange des deux. Il existe une philosophie de la logique, mais la philosophie repose déjà sur la logique. Rien n'est laissé au hasard : tout raisonnement doit se tenir, qu'il soit fondé ou non sur des preuves empiriques. Déroger à cette règle peut coûter à l'élève de terminale son bac philo. Je ne suis pas un professeur de philo, loin de là, et je suis assez mal placé pour donner des leçons, mais j'ai constaté qu'il se disait tant de bêtise, que, bien malgré moi, je ne peux laissé faire... c'est du massacre organisé ! Un vrai génocide des pensées...  De plus en plus, en me rendant compte de mon niveau comparé à celui des étudiants il y a qaurante ans, je ne peux que me désolé de moi-même... Je parle des étudiants moyens, et non ceux qui sortent des grandes écoles (ENS, EHESS, Science-Po, etc.)... Je ne connais qu'une langue (la mienne, le français) et je connais quelques mots d'anglais, un peu plus en espagnol (j'ai fais dix ans d'anglais dans le secondaire ainsi que sept ans d'espagnol, et je n'est rien retenu... ). Je sais, je sais, j'aime bien l'autocritique... Non pas que, comme Rousseau, je veuille me justifier de ce que je ne sais pas en accusant les autres, mais je veux montrer combien la vie est cruelle... 

 

J'ai appris, cela va t-il me rassurer ?, qu'un enfant peut apprendre n'importe quelle langue, mais, une fois programmée dans le cerveau, il est difficile d'en acquérir une seconde. Il semble que pour moi cela soit presque impossible. Seulement, j'ai aussi appris que la langue joue son rôle de transmission de la pensée  que dans la mesure où elle est comprise. Or, il est évident que je ne comprend pas l'anglais, ni la structure de la langue, ni l'esprit de la langue. J'ai comme l'impression qu'elle reflète la nature profonde des individus qui la parlent. Cela me gêne, car cette froideur est parfois déroudante. Il y a un anglais musical, riche, adaptable facilement. Les parents, c'est un constat, orientent logiquement leurs enfants vers l'apprentissage d'une langue qui est considérée comme "utile".   Or, et cela j'y suis farouchement favorable, il ne devrait pas icombé aux parents ou à l'éducation nationale de choisir si l'enfant doit apprendre une langue étrangère ou non.

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26 août 2010 4 26 /08 /août /2010 04:29

Parler d'histoire et de sociologie, ainsi que de philosophie, est fort bien. Seulement, en relisant les articles de mon blog, je ne peux que regretter leur manque de scientificité. Je n'ai pas l'intention d'être académique, ô non, mais il y a tout de même un minimum à respecter. Je peux être plus vivant, plus intéressant, que je ne le suis. Certains de mes articles restent très relevés pour ceux qui n'ont, par exemple, jamais fait de sociologie ou lu un texte de Friedrich Hegel. Il me faut faire un effort de pédagogie, c'est-à-dire que, sans diminuer le niveau de mes articles, et donc donner l'impression d'être trop général, il faut que je trouve le moyen de les rendre davantage accessibles. C'est une noble quête, mais je la sais difficile. Lorsque je regarde, via Internet, les cours de Bouveresse ou de Knoepfler au Collège de France, ont se sent comme écrasé par des géants. Et le Collège de France n'a pas la prétention de proposer une connaissance au rabais. D'ailleurs, je n'admire pas leurs connaissances, mais leur capacité à faire comprendre des choses compliqués. C'est cela faire preuve de pédagogie, et, j'en suis persuadé, ce n'est pas permis à tous, et surtout pas à moi. J'ai eu l'occasion de remarquer mon manque de pédagogie et de captation d'un auditoire lors de mes nombreux oraux à la faculté du Havre. Il est évident que quelqu'un qui possède de nombreuses connaissances peut être bien incapable de les faire partager avec simplicié. Aujourd'hui, et j'opposerais une réserve, les érudits parlent de vulgarisation. Ce n'est pas de la vulgarisation, car, ne nous emportons pas trop, ce ne sont pas les membres des classes populaires qui écouteront les cours du Collège de France, mais des professeurs, des étudiants, des lycéens, des personnes, finalement, qui ont déjà une certaine ouverture d'esprit et une certaine éducation intellectuelle. Bien sûr, et j'en suis favorable, il serait possible de faire apprécier un cours de cette dite institution, si le sujet reste généraliste et accompagné d'explications préliminaires. Pour montrer cela je dirais que les cours sur Leibniz de Jacques Bouveresse, qui occupe une chaire de philosophie du langage et de la connaissance, sont loin d'être compréhensibles par moi. En revanche, ils sont clair, les mots restent simples, et donc, pour quelqu'un qui ne connaît rien au sujet, c'est une aide précieuse. C'est donc la raison pour laquelle je tenterais désormais de faire attention à la langue, à la tournure de mes phrases, au vocabulaire, et autres détails permettant de rendre la compréhension des sujets plus facile. 

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21 août 2010 6 21 /08 /août /2010 15:41

Une ville est un établissement humain plus ou moins peuplé selon les pays. Elle concentre de nombreuses activités concernant le commerce, l'industrie, l'éducation, la politique ou la culture. La structure et l'organisation de la ville sont étudiés par la sociologie urbaine et par l'urbanisme, mais aussi par la géographie urbaine. Deux problématiques très générales peuvent être posées par le sociologue : 1/La place qu'occupe la société dans l'espace ; 2/La ville en générale, c'est-à-dire sa forme, son environnement, ses monuments, son habitat, etc. Mais qu'est-ce que cela apporte ? Cela permet d'améliorer la vie sociale des habitants et de mieux concevoir la ville en fonction de ces attentes et des règles de l'urbanisme. C'est une sociologie complexe car il faut décrire et comparer avnt de pouvoir comprendre ce qui va et ce qui ne va pas, et enfin en tirer les leçons et ainsi établir un programme permettant de mieux penser l'aménagement du territoire...

          - Les formes d'habitations : maisons, grands ensembles d'habitations, etc.

          - Les équipements publics : mairies, tribunaux, lycées, stades, théâtres, gares, magasins, supermarchés, églises, etc.

          - Les formes de la ville : agencement des rues, des places, des rivières, des monuments, de la campagne, etc.

          - La culture matérielle : le bâti, le cadastre, les couleurs, les symétries, les rythmes, etc.

          - L'aspect sécuritaire ou sécurisant de la ville, les transports, les rocades, les banlieues, les entrepôts, les friches urbaines, les décharges, etc.

Une ville comme Fécamp, et je pose une question quelque peu dépassée, quelle rapport a t-elle avec la mondialisation, avec la société de consommation ? Quelles perspectives d'avenirs et quelles avancées ? Quels sont les défauts et les régressions ? Finalement, une question qui pourrait servir d'axe d'étude : Quelle est la place d'une ville française de 20 000 habitants dans le monde du XXIe siècle ?

 

Documentations utilisables : INSEE, études de sociologues (Park, Halbwachs, Simmel, Geddes)

 

Une autre question, plus psychologique, concerne l'image que se donne la ville (par son site Internet, par la publicité, par ses activités économiques et culturelles, etc.), l'image qu'un habitant (en l'occurence moi) a de la ville, et l'image qu'un individu extérieur a de la ville (ce qui n'est pas identique à l'image que se donne la ville car c'est l'image renvoyé par la ville... ne dit t-on pas que les apparences sont parfois trompeuses ?) 

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Présentation

  • : La Crise des Consciences
  • : Ce blog a été créé par un étudiant en histoire et sociologie de l'Université du Havre. Il propose des articles allant du travail universitaire (exposé, compte-rendu...) à l'analyse spontanée de l'actualité... Il est donc à la fois objectif et subjectif, partial et impartial, méritant la plus grande prudence concernant les analyses de l'actualité notamment car elles sont parfois politiquement orientées.
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