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3 août 2010 2 03 /08 /août /2010 03:29


Rumeurs et vérité en histoire 3/4

 

Guillaume Mazeau dénonce le livre La religion du poignard écrit par Onfray sur Charlotte Corday. Loin d'être une étude historique, comme veut le faire croire l'auteur, c'est un roman pur et simple. C'est une insulte de plus au monde de la recherche ! 

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3 août 2010 2 03 /08 /août /2010 03:16

 

Franck Lelièvre dénonce l'amalgame d'Onfray qui rapproche Kant du nazi et horrible personnage qu'est Eichmann.  

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3 août 2010 2 03 /08 /août /2010 01:54

A propos de son livre La sculpture de soi :

 

"Je ne comprend pas comment ce livre du plus grand polémiqueur du XXIe siècle a pu reçevoir le Prix Medicis de l'essai. C'est incompréhensible ! Construit sous forme d'Essai à l'Antique, "La sculpture de soi" traite de quatre thèmes : éthique, esthétique, économique et pathétique. Le plan même de son livre est bizarre et ne se tient pas. Chaque paragraphe semble être une oeuvre à part entière dans laquelle il a décidé de citer le plus possible de noms plus ou moins illustres afin de minimiser la pauvreté du contenu. Page 130 : "un prochain livre n'ignorera pas le sujet..." : il parle des largesses, de l'évergétisme et de l'hédonisme d'hommes comme François Ier et Laurent le Magnifique. Non, soyons sérieux, si Onfray se met à écrire sur les grands mécènes de la Renaissance, je gage que le résultat sera mauvais. "Dans ce combat dispendieux [celui de distribuer des libéralités], c'est le sort de la France qui se joue, et, par là-même, celui de Charles Quint, en face de lui." (p.130) Sèrieusement, avec une telle phrase voici ce qu'un historien comprend : 1/ si François Ier ne distribuait pas de libéralités la France aurait été en danger ; 2/ Le sort de Charles Quint dépends des libéralités verser par François Ier. Charles Quint était capable de gérer sont sort très bien et c'est plutôt le sort de François Ier qui a été en jeu dans l'Histoire. Ce genre de phrase émaille son livre, alors restons sérieux, scientifique, et même sans être un philosophe, il n'est pas difficile de relever les "bourdes" ou les "contre-sens" de Michal Onfray." - Sileva "Bainville" sur Amazon (posté le 31 juillet 2010).

 

"Voici sans doute le livre le plus inutile jamais écrit; un flux de lapalissades sans intérêt aucun. Tout ce qu'on apprend dans ces 200 pages, c'est que Michel Onfray a manifestement lu des passages de Nietzsche, La Rochefoucauld, Suarès, Caillois, Alquié, Jünger, Hegel, Graciàn, Schiller, etc. etc. ... et qu'il connaît Balla, Beuys, Manzoni, Duchamp et autres. Onfray y expose son érudition, rien de plus. Celà donne lieu à des banalités du genre: "J'ai plus de plaisir, parfois (sic!), à la compagnie de Michel-Ange qu'à celle de Malebranche." (p. 67) - "Schopenhauer et Cioran me font rire, disons plutôt sourire. (...) En revanche, j'aime les gestes conséquents d'Otto Weininger ou de Carlo Michelstaedter qui, tous deux, se sont donné la mort."(p. 73/74) Quelle originalité! Et alors? a-t-on envie de répliquer, quel intérêt? Pourquoi embêter le lecteur avec ça? "Je me moque de la raison raisonnante et lui préfère l'intuition fine et foudroyante." (p. 67) Mais la raison d'Onfray ne raisonne pas, et son intuition est loin d'être foudroyante. Foudroyé, on ne l'est que par l'incroyable nullité, le manque d'intérêt total des propos d'Onfray. Tout cela s'accompagne de la très française attitude hautaine et dédaigneuse à l'encontre des auteurs étrangers: bien-sûr, en faisant référence à des auteurs allemands peu connus en France, on saisit une belle occasion de montrer son érudition, tout en montrant en même temps ce qu'on pense vraiment de leur importance en négligeant jusqu'à l'orthographie de leur nom ("Splengler" au lieu de Spengler, "Junger" au lieu de Jünger). "Pas d'oeuvre digne de ce nom, donc, sans manifestation d'un style, (...)." Peut-être. Mais toujours faut-il que ce style s'applique à quelque chose, un contenu. Le livre d'Onfray est un exercice de style, rien de plus. Pas de morale ni d'esthétique. "La sculpture de soi" - entendez: l'auteur SE sculpte, s'auto-célèbre dans une longue et interminable logorrhée..." - Thierry Weirig sur Amazon (posté le 27 mai 2002).

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2 août 2010 1 02 /08 /août /2010 23:17

Arcésilas est un philosophe grec de l'Antiquité qui lutta contre les idées de Zénon. Pour lui, il n'y a rien qui puisse être connu, les choses étant cachées dans l'obscurité. Il est donc impossible de connaître la vérité puisqu'il est indigne, pense Arcésilas, d'accepter quelque chose de faux ou d'inconnu. Son objectif est d'argumenter contre les opinions de chacun, tout étant objet de recherche. N'est-ce pas, comme le souhaite Jaurès, une lutte contre les idées reçue, contre les préjugés ? Arcésilas doute en permanence, n'affirme jamais rien sur quoi que ce soit, mais il favorise le débat d'idée. Par ailleurs, être capable de suspendre son jugement est une bonne chose. Notre philosophe, si l'on en croit Cicéron, pense qu'un homme peut n'avoir d'opinion sur rien, c'est-à-dire que l'homme peut être ignorant et sage. La seule chose qui compte réellement étant la recherche de la vérité, du vrai pour être plus précis. Pour trouver le vrai, il faut argumenter pour et contre, il faut débattre, admettre l'existence des idées adverses. Ainsi, nous pourrions dire de la pensée d'Arcésilas : "elle n'a besoin ni qu'on diminue ou rabaisse injustement les adversaires, ni qu'on mutile les faits" (Jaurès). Pour Arcésilas c'est donc la raison qui travail, l'auditeur se forgeant sa propre opinion en connaissance de cause. Il faut être convaincu et non convaincant. En cela, Arcésilas, en s'opposant assez subtilement aux sophistes, permet à chacun de juger sainement une idée. Peser le pour et le contre est un exercice que nous effectuons souvent encore aujourd'hui. Peut être le devons nous à Arcésilas, qui sait... 

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2 août 2010 1 02 /08 /août /2010 04:11

Je suis un étudiant en histoire, certes, mais un citoyen aussi. C'est comme citoyen qu'il faut réagir aux injustices de ce monde. En écrivant dans ce blog ces quelques lignes, je m'investi dans la lutte contre le gouvernement actuel. Je me garde bien de parler de gauche ou de droite et de donner des noms. En 2012, année de l'élection présidentielle, tous ces foutus politiciens s'entredéchiront dans une lutte fratricide féroce. Eh oui ! Ils sont tous frères, car ils sont tous pareils, se battent pour les mêmes intérêts. La merde a le même goût chez tout le monde, n'est-ce pas ? N'ayant pas eu l'occasion, dans ma courte existence, de déguster cette charmante chose qui sort par un trou situé à l'arrière des gens - vous savez, ce qu'on appel le popotin - je ne puis me permettre d'émettre un quelconque jugement de valeur. Seulement, je n'irait pas relever le défi... pouarg ! L'idée est de montrer que la politique d'aujourd'hui c'est de la merde et que les politiciens sont des trous du cul. Je sais, je sais, ce n'est là un langage fort polie, fort aimable et fort distingué. Comme "eux", les hommes politiques, nous prennent pour des c..., et bien "nous", les citoyens, avons le droit d'assimiler leur politique à de la m... Donnant donnant. Penser devient impossible, et bien insultons... Sarkozy et compagnie se donnent le droit de ridiculiser les universitaires, les lycées et tous les travailleurs de France en les comparants à des mafieux... Bloquer des trains, empêcher les taxis de travailler, sont devenus des actes de résistances condamnables car honteux... En effet, le siècle des Lumières a presque laissé la place au siècle des Ténèbres.     

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  • : La Crise des Consciences
  • : Ce blog a été créé par un étudiant en histoire et sociologie de l'Université du Havre. Il propose des articles allant du travail universitaire (exposé, compte-rendu...) à l'analyse spontanée de l'actualité... Il est donc à la fois objectif et subjectif, partial et impartial, méritant la plus grande prudence concernant les analyses de l'actualité notamment car elles sont parfois politiquement orientées.
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