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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 20:54

Les enfants doivent acquérir des connaissances et développer leur esprit critique. Pour ce faire, entre l'enseignant et l'apprenant doit être passé un pacte implicite (ou explicite) de non-agression. Une sorte de « paix sociale ». L'élève doit avoir des limites, mais aussi le droit à la parole.

 

Dans l'école, la « concurrence » est un mot très important. En effet, faire mieux que l'autre, que les autres, est devenu la règle, voire même la ligne politique générale.

 

Chacun fait un peu ce qu'il veut, pourvu qu'il soit le meilleur. Le résultat de cela c'est le développement d'une forme d'autoritarisme, avec une accentuation du stress et des désillusions des élèves.

 

Les professeurs laissent tomber – ou font grève – taxé ensuite de fainéantise et de vénalité par les parents, la plupart appartenant à la classe moyenne supérieur (fonction publique, artisans, commerçants, médecins...)

 

Les élèves doivent « savoir » et non pas « comprendre » les connaissances qui leurs sont demandés d'apprendre. Par exemple, pourquoi 1789 est une date importante ?

 

Pour le professeur, la plupart du temps, et de manière totalement inconsciente, il ne va pas même se demander si l'élève a compris pourquoi 1789 est une date importante.

 

En effet, peu importe, tant que l'élève sait que c'est une date importante. Du coup, on limite les élèves à des « aptitudes » : soit capable de...et je....

 

A : Si vous retenez bien que 1789 est une date importante qui marque le début de la Révolution française, vous aurez une bonne note.

B : Mais, pourquoi c'est important de savoir ça ?

A : Sais-le et tu comprendra plus tard.

 

Ce genre de réplique entre un professeur (A) et un élève (B) n'est plus possible. J'ai vécu cela au collège ou des professeurs d'histoire refusait d'approfondir sur certain point car c'est trop compliqué pour nous ou parce que ce n'est pas au programme.

 

En effet, la plupart du temps, les professeurs ne prennent pas le temps d'expliquer aux élèves le pourquoi du comment parce qu'il y a un socle de leçons à assurer, un programme à finir en fait.

 

À ce socle, s'ajoute des options obligatoires (une deuxième langue au collège, par exemple) et pour les meilleurs éléments, des options facultatives (tel que le latin en cinquième ou en seconde).

 

De plus, du fait de l'accentuation des inégalités scolaire, du retard scolaire d'un nombre croissant d'enfant, la question de l'autorité des professeurs dans les classes est un sujet politique sensible, notamment en France, avec une majorité qui a fait de se thème une fixation.

 

Finalement, construire la démocratie est une chose, la faire vivre en est une autre.

 

 

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 23:53

L'élection présidentielle de 2012 s'annonce houleuse, pleine de rebondissements. Pourtant, ce cher scepticisme me reprend pour me dire de me méfier des apparences. Cette valse médiatique n'est peut-être qu'un trompe l'œil et l'infléchissement des médias fait pencher la balance dans ce sens. Je vais certainement dénoter, mais le grand gagnant pour l'instant c'est la gauche, avec en première ligne, le parti socialiste, suivit d'Europe écologie. En effet, ce sont deux partis qui ont montrés leur force aux élections sénatoriales en gagnant des sièges. Cela montre plusieurs choses. Tout d'abord, la dégringolade des communistes. Ensuite, la forte assise des socialistes dans les municipalités, les cantons et les régions. Enfin, les écologistes ont montré leur capacité à s'inscrire dans le paysage politique depuis les dernières élections européennes, en 2009.

 

Alors que la fameuse crise financière de 2008 se transforme en catastrophe économique pour les Irlandais, les Portugais, les Espagnols, les Grecs, mais aussi les Anglais, les Français et les Italiens, les écologistes ont su mobiliser derrière eux de nombreux électeurs. Cet engouement, trop vite accrédité à l'abstention – habituelle aux européennes – est en fait une véritable victoire des Verts. Un article de Daniel BOY et Jean CHICHE montre que la crise est aussi liée à l'environnement avec la multiplication des effets du réchauffement climatique, comme les cyclones, les tsunamis, les tempêtes violentes... Tout cela est mis sur le compte de phénomènes exceptionnelles, alors que cela masque nettement la tendance climatique prise depuis une dizaine d'année. Certes, le score total des Verts – 7,8% des voix exprimés – n'est pas mirobolant, mais reste en hausse de 2,2 points par rapport à 2004.

 

Nos deux auteurs rappellent avec justesse qu'en 1999, les écologistes avaient obtenus 7,7% des sièges à pourvoir, soit 0,2 points de plus qu'en 2009. Seulement, en 1999, la conjoncture économique n'était pas la même et il n'y avait que 15 états membres, soit les actuels pays les plus riches de l'Union. Or, en 2009, nous sommes à 27 pays, et il pouvait apparaître que l'écologie politique, moins implanté dans les pays les plus pauvres, connaisse un délitement après l'élection de 2004. En France, le succès est du à la bonne entente affiché par le parti et la cohésion dont ses représentants ont fait preuve durant la campagne avec des personnalités comme José BOVÉ ou Nicolas HULOT. Les bons résultats aux sénatoriales, avec une présence politique au Parlement, une assise dans les collectivités territoriales, est une preuve supplémentaire de l'impact des idées écologistes au-delà d'une certaine image « médiatique ».

 

Il est intéressant de constater, dans les sondages, que les électeurs votant pour les écologistes n'osent pas l'affirmer, comme si un tel vote était encore inavouable. Selon un sondage ESS, ce sont les femmes qui votent majoritairement pour les Verts, plutôt jeunes et ayant fait plus de 16 années d'études à partir du primaire et donc étant allé au moins jusqu'au baccalauréat. Cela signifie, bien évidemment, que ce sont des personnes alertés par les enjeux environnementaux, économiques et sociales, qui sont capable de s'investir, dans les combats futurs. Finalement, chez les personnes se considérant comme Verts, une certaine approche du monde et des ses enjeux est nécessaire. Le risque est donc de rester trop centré sur ses idées en pensant que cela peu tout changer. L'avantage, non négligeable, c'est la force de réflexion du parti écologiste, au sein duquel les idées naissent, fleurissent, mais ou du moins le débat est toujours présent pour changer les choses. Ainsi, pour Éva JOLY, la difficulté sera de séduire un électorat populaire, comme les ouvriers et les employés, afin de montrer que l'écologie n'est pas un « truc » de « riches » et « d'intellos », mais une véritable urgence planétaire. Il est surtout nécessaire de montrer que l'écologie, même sur les questions de finance mondiale et d'économie, peut apporter des solutions qui fonctionnent.

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25 septembre 2011 7 25 /09 /septembre /2011 23:33

Le discours journalistique concernant le programme des candidats socialistes est affligeant. L'augmentation des impôts est au coeur des questions, ainsi que la gestion de la crise financière, notamment la réduction des déficits. Tout cela passe dans l'ombre les propositions sur l'éducation, sur la sécurité, sur le nucléaire, ou encore sur la jeunesse et le chômage. Il est inquiétant de réduire un programme à la seule taxation des riches. Chacun sait que les grandes fortunes paieront plus d'impôts si les socialistes parviennent à remporter les élections présidentielles de 2012. Avec François Hollande ce n'est pas certain...

 

J'irais voter aux Primaires socialistes parce que le choix d'un futur Président de la République doit être représentatif du pays et de la population. Ainsi, si des électeurs habituellement à droite vont voter aux Primaires, il ne faudra que saluer cela. Quel parti politique français donne réellement à ses opposants la possibilité de voter pour choisir un représentant à la plus importante des élections ? Les écologistes ont bien fait des mini-primaires, mais les socialistes, de cette ampleur, transforment la vie politique de la Ve République. Je dis cela, car je le pense sincèrement.

 

Le bilan de Nicolas Sarkozy en 2012 sera inévitablement plus mauvais que celui de Jacques Chirac en 2007. Il serait donc heureux que les citoyens prennent ce bilan en considération et que les médias arrêtent un peu d'enfoncer les socialistes. En effet, personne ne parle du bilan du Président de la République sortant. Le Front National est passé au second plan et personne, mis à part la majorité – qui oublie vite les alliances officieuses du passé – n'a encore osé attaqué de face les nationalistes.

 

Pourquoi les centristes ne pourraient pas réussir un bon coup de poker ? Jean-Louis Borloo est-il capable de gagner la présidentielle ? Ce n'est pas certain, mais il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué, c'est-à-dire attendons le 1er tour. Les promesses seront-elles tenues ? Les candidats auront-ils les moyens de réaliser leur programme ? En fait, la relance de la croissance passer par une relance de l'emploi et donc de la consommation. Certes, la droite accuse la gauche d'être dépensier, mais les quelques milliards de dépenses en plus de Martine Aubry, par exemple, seront compenser par la taxation des plus riches, et pourrait permettre, sur le long terme, d'éviter le grand plongeon.

 

Les économistes « de gauche » existent et ils ne sont pas plus incompétents que les autres. La droite, en pleine crise, impose à l'Europe des réductions sur le budget des associations caritatives. Heureusement, Sarkozy a protesté, demandant un recours, mais n'est-ce pas encore une occasion de faire du bruit pour redonner une mauvaise image ? À quelques mois des élections, il est difficile de savoir ce qui est sincère de ce qui est orienté. En fait, les gesticulations de la droite depuis l'élection de 2007, masquent l'indécence de leurs prise de positions, comme le fut l'affaire de l'expulsion des Roms en 2010 ou encore les déclarations de Michelle Alliot-Marie concernant la Tunisie. Tout cela renforce la dégradation de ce gouvernement. Seul la position sur la Libye est à mettre au crédit du Président pour l'excellent travail diplomatique de la France. Là aussi, c'est historique, mais cette affaire, très contestée, n'aura aucune incidence sur les élections.

 

Inutile de conclure sans cet appel : allez voter aux Primaires socialistes afin de montrer, quel que soit vos orientations politiques, que la démocratie n'est pas réservé à une minorité de militants subjectifs et partiaux, votant en fonction de logiques que l'électeur lambda, ne connaissant pas les us et coutumes du PS, ne peut posséder.

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25 septembre 2011 7 25 /09 /septembre /2011 22:51

Le Sénat passe à gauche : c'est historique ! Il fallait s'attendre à une alternance de la Haute-Assemblée. Cet excellent, et revigorant scrutin était attendu depuis les élections municipales, cantonales et régionales, donnant aux socialistes, mais aux écologistes également, un surplus de sièges. Le président du Sénat devrait donc être un homme politique de gauche. La majorité pourrait donc basculé à une année de la présidentielle. Le message devant être retenu est la division de la droite. Bref, pour la majorité présidentielle c'est une nouvelle veste. Le sabrage, par le gouvernement, des collectivités locales, a certainement eut une influence sur le scrutin. L'autorité renforcé des préfets n'a pas plu à beaucoup d'élus locaux. Les grands électeurs sont les représentants des Français dans les collectivités. Toutefois, il serait intéressant que le Sénat modifie le Projet de loi de finance pour 2012 qui n'a pas encore été débattu dans cet hémicycle. Peut-être que les amendements de la gauche vont être votés et donc faire évoluer positivement le texte, notamment vers une participation plus active des grandes fortunes (300 à 500 000 € par an). La droite se plaint déjà d'une éventuelle politique d'obstruction de la gauche au Sénat. Ils ont peur, et tant mieux. Si jamais il faut réunir le Parlement pour voter le Projet de loi de finances rectificative pour 2012, il n'est pas sûr qu'il passe. Ainsi, la majorité présidentielle peut déjà faire des procès d'intentions dès l'annonce des résultats, il n'empêche que le fait est là : le Sénat est passé à gauche.

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17 septembre 2011 6 17 /09 /septembre /2011 18:13

lucien-jerphagnon-jankelevitch-labsolu-entrev-L-_Q1wXs-212x.jpgLucien Jerphagnon, philosophe français, disciple de Jankélévitch et professeur de Onfray, est un de mes auteurs favoris. Son Histoire de la Rome antique m'a permis de comprendre davantage cette civilisation qui m'était alors inconnue. Son vieux style, fluide et agréable, son humour, rendait la lecture de ses livres attrayante. Il a écrit sur l'idéologie impériale, sur la sagesse romaine, dans Au bonheur des sages. Ami de Paul Veyne, son approche du monde antique, mélangeant philosophie, histoire et littérature, est d'une érudition simple et profonde.

 

 Image : Lucien Jerphagnon (source : Le blog de l'histoire)

 

Un jeune étudiant rendant hommage à un vieux professeur peut prêter à sourire. Pourtant, les sages ont longtemps eut un aura plus important que la jeunesse. Lucien Jerphagnon n'était peut être pas un sage, mais la relégation d'une oeuvre aux oubliettes sous prétexte de son ancienneté, n'est pas recevable. L'érudition de ses anciens qui quittent ce monde en ces temps de crise, sont autant de perte irremplaçable pour la littérature, la culture du pays de Voltaire et Rousseau.

 

Il est heureux que ce professeur de Nancy ait encore droit de citer dans une bibliographie d'histoire ancienne concernant sa biographie sur Julien l'Apostat. Né en 1921, il est mort hier, vendredi 16 septembre 2011 à l'âge de 90 ans. Son dernier – des entretiens – s'intitule De l'amour, de la mort, de Dieu et autres bagatelles. Il prenait la vie avec une certaine décontraction apparente, un certain humour, une certaine philosophie, sans jamais laissé de côté la pédagogie et l'érudition.

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 19:27

L'explosion d'un four de la centrale de Marcoule n'aura aucune conséquence d'après la ministre de l'écologie et les autorités locales. Pourtant, l'exemple récent de Fukushima n'a pas de quoi nous rassurer sur la transparence des autorités. Bien sûr, même Sortir du nucléaire n'a pas plus d'informations que celles données par la presse et le réseau ne porte pas de conclusion hâtives. Donc, je ne me permettrais pas de faire des conclusions, mais il y a un mort et quatre blessés. Les risques de fuites sont minimes. Toutefois, si les risques sont réellement minime, cela pose question : les centrales sont-elles si sécurisées que cela ? Pourquoi le four a explosé ? Est-ce une erreur humaine ou un problème des installations ? L'information méritais d'être donnée. Les conséquences de Fukushima doivent faire réfléchir, c'est une certitude. Près de Fécamp, des accidents dans la centrale de Paluel ont eut lieu et n'ont eut que de très faibles échos dans la presse locale et sur les radios.

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6 septembre 2011 2 06 /09 /septembre /2011 19:35

François BAROIN annonce une réduction des déficits de 5,7% du PIB. Pour cela, il faut consolider les recettes. Seulement, il existe des difficultés, comme la réaction des marchés face à la dégradation de la note américaine. De plus, l'attitude des dirigeants Grecs est critiquée. Leur mauvaise volonté est dénoncée. Pour autant, les attentes sont également nombreuses. Ainsi, les prochaines déclarations du Président de la République des États-Unis d'Amérique, Barack OBAMA sont attendus. Les annonces du prochain G7 peuvent permettre de redonner de la confiance aux marchés. BAROIN ajoute que la Zone euro est moins endettés que dans le reste du monde. Cela est dû à une bonne réactivité de la France et de l'Allemagne.


L'accord du 21 juillet 2011 est l'illustration de la bonne entente franco-allemande. Les propositions sont, entre autre, l'alignement des prêts à l'Irlande et au Portugal sur celui de la Grèce et l'accroissement de la soutenabilité de la dette grecque. Ainsi, le Fond européen de stabilité financière pourra aider un état à la recapitalisation de ses finances. La baisse des taux permet de lever le manque de confiance et de rendre un peu plus attractive le prêt à un État en difficulté. BAROIN rappelle que la France est sortie de la récession au premier trimestre 2009 avec une reprise de l'emploi. Seulement, le chômage, depuis l'arrivée de Nicolas SARKOZY à la Présidence, n'a cessé d'augmenter, passant d'un peu plus de 8,4% à plus de 9,5%. Certes, la crise à mis à mal les « bons » chiffres du gouvernement puisque le taux chômage à atteint le seuil historique de 7,5% au premier semestre de 2008, mais passe en quelques mois à presque 9,8% au dernier semestre 2009 et premier semestre 2010. Ensuite, c'est le chômage baisse un tout petit peu, mais la crédibilité des calculs reste.


BAROIN ose tout de même affirmer que le gouvernement à sauver la sécurité sociale alors même que leur loi sur les régimes spéciaux de retraites puis celle sur la durée de travail et de cotisation a encore plus précarisé les dits retraités, mais aussi les jeunes qui ne trouvent plus travail, quel que soit leur niveau d'études. Alors, peut-on rester indifférent, même en faisant preuve d'impartialité et d'objectivité ? Alors certes, le gouvernement nous a accordé, à nous étudiants, un dixième mois de bourse, mais cela fait 2 298€ par an, soit 229,80€ par mois. Que peuvent faire de si peu des étudiants qui n'ont pas la chance d'avoir les parents derrière ? Ils peuvent travailler à côté, certes dira ma mère par exemple, pendant les vacances, mais je sais que tout le monde n'est pas capable de le faire. Après deux mois de cours, soit environ entre quarante et cinquante heures de travail par semaine, donc environ 360 heures pour huit semaines. Le repos est largement nécessaire et travailler le week-end ou les vacances peut entraîner légitimement de la fatigue et une petite dépression nerveuse pour quelques uns, plus nombreux qu'on ne le dis. En plus, les jeunes ont l'habitude, je trouve, d'accuser le coup du chômage sans trop se plaindre. Ils s'adaptent et, à mon avis, les petits blocages d'établissements ne reflètent pas du tout l'ampleur de l'opposition à la politique gouvernementale actuelle.


Quand beaucoup de retraités vivent avec à peine 8 500€ par ans, alors qu'il est déjà difficile de finir le mois avec le PIB moyen des Français de environ 33 000€, je trouve la politique fiscale et financière choquante. Je sais bien, toutefois, que cette Loi de finance rectificative, actuellement débattue à l'Assemblée nationale, sera votée par les députés. Or, ce projet de finance est contesté. Sur la Grèce, j'ai déjà donné des indications sur la crise et sur le plan d'aide. Sur la politique financière du gouvernement de Nicolas Sarkozy des organismes indépendants comme la Cour des Comptes, ont émis des réserves. Franchement, comment croire à leur mot d'ordre qu'est ce grand mot de responsabilité ? La majorité appelle l'opposition à être responsable avec eux d'une situation qu'elle n'a pas provoquée... Ce n'est pas sérieux et encore moins responsable. La majorité doit assumer toute seules la responsabilité de son projet de loi et les éventuels conséquences de celui-ci. J'espère sincèrement que l'opposition ne votera pas le texte.

 

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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 19:03

Ce jourd'hui 5 septembre 1638 est la date anniversaire de la naissance du Dauphin Louis XIV. Cela fait donc 373 ans tout pile. Cette chanson est intéressante, car le roi était attendu. C'est ainsi qu'il fut surnommé Dieudonné (son second prénom) car il a été considéré comme un don de Dieu par ses contemporains. Il était moins une puisque Louis XIII meurt peu d'années après. Certes, dirons certains, c'est une chanson royaliste, mais elle montre ce que représentait le Dauphin. C'est l'avenir de la couronne et la stabilité du royaume qui se jouait. Le jeune âge du roi n'arrangea pas la crise entre la noblesse et le pouvoir royal. Cela se soldera par la Fronde. Une révolte de la noblesse qui marqua Louis XIV. 

 

1

Nous avons un Dauphin

Le bonheur de la France

Rions, buvons sans fin

A l’heureuse naissance

Car Dieu nous l'a donné

Par, par, par l'entremise

Des prélats d tout l'Église

On lui verra la barbe grise

 

2

Lorsque ce Dieu donne

Aura pris sa croissance

Il sera couronné

Le plus grand Roy de France.

L'Espagne, l'Empereur et l'Italie

Le Crovate et l'Roy d'Hongrie

En mourrons tous de peur et d'envie.

 

3

La ville de Paris

Se monntra non pareille

En festins et en ris

Le monde y fit merveille.

Chacun de s'enyvrer faisoit grande gloire

A sa santé, à sa mémoire

Aussi bien maître Jean que Grégoire.

 

4

Au milieu du ruisseau

Estoit la nappe mise :

Et qui buvoit de l'eau

Estait mis en chemise,

Ce n'estoit rien que jeux

Feux et lanternes

On couchait dedans les tavernes

Et si j'n' dis vray que l'on me berne.

 

5

Ce qui fut bien plaisant

Fut Monsieur la Raillière,

Ce brave partisant

Fit faire une barrière

De douze ou quinze muids

Où tout le monde

S'alloit abreuver à la ronde

Et s'amusoit à tirer la bonde.

 

6

Monsieur de Benjamin

Des escuyers la Source,

Fit planter un dauphin

Au milieu de sa course

Ou six vingts cave liers

Avec la lance

Lui faisoient tous la révérence

Et puis alloient brider la potence.

 

7

Au milieu du Pont Neuf

Près du cheval de bronze,

Depuis huit jusqu'à neuf

Depuis dix jusqu'à onze,

On fit un si grand feu

Qu' eut grande peine

A sauver la Samaritaine

Et d'empêcher de brûler la Seine.

 

8

Le feu fut merveilleux

Dans la place de Grève

Et quasi jusqu'au cieux

La machine s'élève ;

Minerve y paraît de belle taille

Vestue d'une cotte de maille

Qui mestoit tout son monde en bataille.

 

9

Enfin tout notre espoir

Estoit que notre Reine

Quelque jour nous fit voir

Sa couche souveraine

Nous donnant un Dauphin par bon présage

Il est beau, il est bon et sage

Il fera des merveilles en son âge.

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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 16:34

soudan_sud_2_-f0261.jpg

Source : ONU

 

L'accord de paix de 2005 dans le cadre du conflit au Darfour, et plus précisément du Soudan, prévoyait la tenu d'un référendum d'autodétermination au Soudan du Sud (ou Sud-Soudan). Le Nord est toujours au main de Omar Al Bashir, président du pays depuis 1993. Il est poursuivis par la Cour pénale internationale pour crimes contre l'humanité, crimes de guerre et génocide depuis mars 2009. Il est considéré en fuite.

 

Le référendum a bien eut lieu en janvier, dans les délais prévus par l'accord, et selon des modalités transparentes, rendant crédible le résultat du scrutin. Ainsi, 98,83 voix ont été en faveur du « oui », c'est-à-dire pour l'indépendance du Soudan du Sud. C'est un premier pas vers la paix au Darfour. Une terrible famine vient s'ajouter aux crimes de Omar Al Bashir et de ses subordonnés qui font régner la terreur. Ils vont chercher les gens dans les maisons pour les massacrer ensuite, tuant les hommes et les vieillards, violant les femmes et se servant des enfants comme soldats.

 

Depuis le 9 juillet, le Sud-Soudan est officiellement indépendant et, le 14, il a été reconnu comme 193e pays de l'ONU. Cette indépendance est une bonne chose, mais ne doit pas faire oublier les populations du Nord. Jusqu'au 9 juillet 2012, une mission de l'ONU restera sur place au Soudan du Sud afin d'aider les autorités à consolider les bases de l'État et à relancer l'économie.

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 21:14

Cette conférence de Pascal Picq, un paléoanthropologue français travaillant au Collège de France, est un peu ancienne (2005), mais elle synthétise bien la question de nos origines. En effet, je suis encore effaré d'entendre des proches avoir des idées aberrantes sur les premiers hommes et sur notre lien avec les chimpanzés commun et les chimpanzés nains (ou bonobo). L'homme ne descend pas du singe, c'est un singe et, plus précisément, il appartient à l'arbre phylogénétique des Grands singes, c'est-à-dire avec les Orangs-outangs, les Gibbons, les Gorilles et donc les Chimpanzés (commun et bonobo). Nous avons même un ancêtre commun direct avec les Chimpanzés. Ceux-ci sont bien mis dans la case « singes », donc, si nous sommes leurs cousins, nous sommes aussi des « singes »... Bref, ceux qui douteraient encore, écoutez cette conférence de Pascal Picq, expliquant mieux que moi cette complexe histoire de nos origines.

 

 


 

 

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Présentation

  • : La Crise des Consciences
  • : Ce blog a été créé par un étudiant en histoire et sociologie de l'Université du Havre. Il propose des articles allant du travail universitaire (exposé, compte-rendu...) à l'analyse spontanée de l'actualité... Il est donc à la fois objectif et subjectif, partial et impartial, méritant la plus grande prudence concernant les analyses de l'actualité notamment car elles sont parfois politiquement orientées.
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