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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 18:55

Le Moyen-Âge est une époque de l'histoire occidentale qui s'étend sur une période de mille ans, allant de la chute de l'Empire d'Occident en 476 à la chute de l'Empire byzantin en 1453. Pendant cinq siècles, l'économie est basée sur le domaine et l'instabilité politique ne va pas dans le sens d'une expansion économique, entraînant plutôt un repli. En effet, l'autarcie, c'est-à-dire, nous explique le dictionnaire Hachette, le« système économique d'une région qui peut suffire à tous ses besoins » [2007], va se mettre peu à peu en place. L'organisation sociale sous les Carolingiens repose sur l'héritage des Mérovingiens et de leur organisation en chefferies ou en clans. La question pour les historiens est de savoir si l'économie à la fin du VIIIe siècle est en expansion ou alors si elle est restée à un état archaïque ? « La réponse est malaisée car les ressorts de cette économie échappent en partie à l'historien. Les sources ne jettent sur elle qu'une lumière tamisée, qui laisse de surcroît quelques zones dans l'ombre. » [Gouguenheim, 2009]

 

Le domaine

 

Le domaine est dirigé par un seigneur, protecteur des paysans qui mettent en valeur les terres. La pratique agricole est celle de la rotation biennale des cultures, c'est-à-dire qu'un champ est laissé en jachère un an ou deux afin de ne pas s'appauvrir. Ensuite, l'assolement devient triennal avec trois ans, dont un de culture des céréales, un autre pour les légumineux et enfin une année de jachère. Il y a donc deux types de terres :

1. Les terres cultivés, ager en latin, parmi lesquelles sont à distinguer le domaine du maître, ager dominus, exploité par des serfs, et les manses, lots attribués à des paysans (libres ou non-libres), qui sont souvent constitué de dix à quarante hectares.

2. Les terres en friches, saltus en latin, sont souvent considérées comme étant publique et utilisées comme pâturage.

Ce qu'il faut surtout retenir du domaine carolingien, c'est qu'il ne produit qu'une économie de subsistance. 

Les paysans, libres ou non-libres, sont les éléments les plus important du domaine. Ils sont attachés à la terre et change de propriétaire au grès des aléas de la politique. Il n'y a bien sûr plus d'esclavage à cette époque, mais il y a d'énormes différences entre les paysans et certains sont tellement sous la tutelle d'un seigneur qu'ils ne peuvent plus le quitter.


Les impôts


Pour cultiver le manse, le paysans doit payer des impôts de toute sortes que sont le cens (un impôt en argent), le champart (un impôt en nature), les corvées ou encore la dîme (un impôt ecclésiastique). Il y en a d'autre bien sûr. La taille, par exemple, est un impôt particulier pour se faire protéger par le seigneur. Seigneur qu'il faut rétribuer. Cette taxe est payée par les paysans pour se faire protéger notamment en cas de guerre. La mainmorte prend effet quand un serf meurt puisque la majeure partie de son héritage revient à son seigneur. D’où l’expression courante, « il n’y va pas de mainmorte ». Un autre impôt, le formariage c'est lorsque deux serfs de deux seigneuries différentes veulent s'épouser. Ils doivent s'acquitter de la taxe prévue auprès de leur seigneur respectif. La gabelle est une taxe d’origine romaine appliquée sur le sel et qui va se développer surtout à partir du XIIe siècle lorsque la royauté s’empressera d’accaparer à son profit le monopole et la vente de cette denrée. Pour finir, citons le tonlieu qui est un impôt prélevé pour l'étalage des marchandises sur les marchés. C'est aussi un péage sur les marchandises transportées lors du passage d'un fleuve ou aux portes de certaines villes.

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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 01:08

Les éloges pleuvent en provenance des États-unis, qui n'hésitent pas à décrire l'entrée dans une remarquable période. Ce changement de cap de la France va davantage dans le sens des intérêts de la Maison blanche. Pour un ambassadeur américain « c'est la mise au rebut de la vision du monde de Chirac. » Toutefois, il apparaît aussi clairement que l'objectif de la France est d'accroître son influence sur la scène internationale. Le rapprochement amorcé avec les États-Unis va donc dans ce sens comme nous l'avons déjà souligné. L'administration américaine en a pleinement conscience et c'est pourquoi il convient pour eux de ne pas négliger l'allié français. Dans le pays, la presse est en pleine admiration du sarkozysme naissant et la désinvolture du « président des riches » est reprise contre lui par l'opposition. Tout cela délite quelque peu l'image de Sarkozy qui souhaite dynamiser le secteur financier, accélérer la libéralisation des entreprises et ne laisser aucune protestations internes venir entacher ou enrayer sa politique. Cela explique son intransigeance chaque fois qu'il y a une grève dans le pays. Des décisions symboliques sont prises allant dans le sens d'un rapprochement et même d'une coopération, notamment concernant l'Afghanistan et la promesse d'une entrée de la France dans le commandement intégré de l'OTAN. Concernant d'autres régions dans lesquelles des militaires français sont engagés, tels que le Kosovo ou le Darfour, les États-Unis ont promis de s'y intéresser en coopérant par voie diplomatique. De plus, il faut noter l'intérêt que la réforme promise par Sarkozy lors de la campagne électorale suscite de l'autre côté de l'océan.

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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 01:05

L'élection de Nicolas Sarkozy comme Président de la République va permettre le renforcement des relations entre la France et les États-unis. En effet, la diplomatie française est prête à apporter son aide afin de favoriser l'établissement de la paix au Moyen-Orient. Nicolas Sarkozy souhaite consolider l'influence de son pays au sein de l'Union, notamment en accélérant l'adoption du Traité simplifié, et cela en travaillant plus étroitement avec l'administration Bush si nécessaire. Toutefois, une grève prolongée dans les transports oblige à un adoucissement de la politique économique prévue par le gouvernement français qui préfère une « calibrated reform rather than a Thatcherite big bang at the outset of his term » [« réforme calibré plutôt qu'un big bang à la Tatcher dès début de son mandat »], aurait affirmé un ambassadeur américain. Sur la scène international, la question du Liban est la plus sensible car les problèmes rencontré dans ce pays pour former un nouveau gouvernement pourrait conduire à une crise plus générale. La France veut inscrire sa marque par un dynamisme à la fois économique et diplomatique et donc, si ses relations avec le géant américain se veulent plus cordiales, elles n'en sont pas moins contradictoires quant à la finalité. Nicolas Sarkozy est soucieux de redonner à son pays une image qui n'est curieusement pas très éloignée de celle qu'il donne à voir dans les médias. D'ailleurs, le ministre des Affaires Étrangères semble n'avoir plus qu'un rôle de négociateur chargé d'appliquer à la lettre les décisions prises directement en haut lieu.

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28 novembre 2010 7 28 /11 /novembre /2010 17:03

La situation des Chrétiens au Moyen-Orient est inquiétante depuis que des attentats sont commis contre eux en Irak. Le ministre Éric Besson a délivré des visas aux réfugiés de cette région qui, pour la plupart, sont Irakiens. Il y a 20 millions de Chrétiens, dont 5 millions de Catholiques, ce qui en fait une importante minorité, mais une minorité tout de même. En Irak, explique Joseph Maïla, « la situation la plus préoccupante est celle des Chrétiens d'Irak ». En effet, Al-Qaïda appel au meurtre de Chrétiens pour ce qu'ils sont, c'est-à-dire une minorité confessionnelle au milieu d'un majorité de Musulmans. Le résultat est celui du départ de nombreux d'entre eux du fait de ce climat d'insécurité grandissant. Ils sont très peu représentés sur un niveau politique, même si certains postes de ministres doivent être désignés au sein des Chrétiens. L'usage de la violence est une chose condamnable. Les droits de l'homme garantissent la liberté de conscience et de religion.

 

La question de la diplomatie est évidente. L'Europe est traditionnellement chrétienne et donc la situation des minorités de cette religion dans le monde doit les préoccuper davantage que les autres. Le problème est moins simple. En effet, dans beaucoup de pays d'Orient la liberté de conscience, pour des raisons évidentes, n'est pas reconnu contrairement à la liberté de culte. Il y a, dans des pays comme le Qatar, des constructions d'églises. Le Conseil de Sécurité de l'Organisation des Nations-Unis prône des mesures sécuritaire, mais ce n'est pas suffisant puisque certains Chrétiens sont tués directement chez eux. Il faut des mesures davantage politique et sociale les concernant. Moins ils participent à la vie publique et plus ils seront stigmatisés et visés par les attentats. Beaucoup de Chrétiens ont trouvés d'abord refuge au nord de l'Irak, chez les Kurdes, puis vers des villes comme Damas et enfin vers les États-Unis d'Amérique ou l'Union Européenne.

 

La papauté a tenté d'analyser la situation en concluant qu'il y a un mal-être quotidien des Chrétiens au Moyen-Orient et un sentiment certains de ne pas avoir de perspective d'avenir. Les pères synodaux n'ont pas acceptés le terme de « laïcité positive » pour tenter d'apporter des solutions car le fait de parler de laïcité peu être perçu comme une provocation par les Musulmans. Il n'y a, dans des pays comme l'Irak, la Syrie ou l'Égypte, plus de prise en compte des minorités religieuses. La démocratie installée après la guerre en Irak, a accentué le radicalisme islamiste. Nouri al-Maliki, premier ministre irakien, a bien entendu condamné les attentats contre les Coptes en rappelant son attachement à cette communauté chrétienne de son pays, mais il ne peut pas faire plus. Historiquement, la plupart des Chrétiens étaient là bien avant les Musulmans.

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28 novembre 2010 7 28 /11 /novembre /2010 01:20

L'arrivée au pouvoir du duc Hugues en 987 marque un véritable tournant. La période franque est terminée. Plus souvent dissidents que fidèles des Carolingiens, les Robertiens exercent leur autorité en Neustrie. Fils de Hugues le Grand, petit-fils de Robert le Fort, Hugues Capet va permettre la naissance de la troisième dynastie royale de Francie. Avant d'être roi des Francs, il en fut duc et donc son expérience politique est grande. Il a une forte personnalité, sans doute du au fait qu'en 956, à la mort de son père, il n'avait que seize ans et déjà il était responsable des domaines familiaux. Ce n'est pas toujours simple pour un jeune prince d'être le chef d'une des plus riche et puissante famille du Nord de la Francie. Avant de revenir sur le règne de ce roi nous passerons par toutes les étapes de sa vie, en commençant par un petit aperçut de l'historiographie le concernant. La faiblesse des derniers carolingiens a finit par agacer l'aristocratie franque qui décide de mettre fin à tout cela. Il n'est pas certain que dans la réalité des faits ce soit bien mieux concernant Hugues. Déjà âgé, il a le mérite d'avoir un fils majeur. Peut-on penser toutefois que Hugues ne devait être qu'un roi de transition ? C'est plus difficile à affirmer, mais je tenterais d'aborder l'ensemble de ces questions.

 

I. LES SOURCES SUR HUGUES CAPET

 

Hugues Capet est un roi qui appartient au haut moyen âge et plus spécialement à l'époque dite postcarolingienne, c'est-à-dire du IXe au XIe siècles. De nombreux historiens, comme Duby, Corbet, Parisse ou Folz, ce sont intéressés à cette période. Les textes médiévaux sont utilisés comme des sources, de manière systématique et rigoureuse, depuis le milieu des années 1960. Plusieurs publications ont été faites aux éditions des Belles Lettres. Certaines sont aujourd'hui épuisées. C'est le cas de celle concernant l'Histoire de France (888-995) de Richer de Reims. C'est une des principales sources sur le parcours politique de Hugues. L'édition que j'évoque ici est celle de 1937 qui reprend la traduction de Robert Latouche dans la collection des Classiques de l'histoire au Moyen Âge. Toutefois, on peut consulter ce texte en version numérique sur Gallica 2, site Internet de la Bnf. L'édition en question est celle publiée en 1845 chez Renouard à Paris par la Société de l'histoire de France. Elle est bilingue, à la fois latin et français. Le traducteur est un inconnu, Joseph Guadet (1795-1887), sur lequel je n'ai rien trouvé. L'éditeur scientifique, quant à lui, est Georg Heinrich Pertz (1795-1876), un historien allemand. Georg Pertz venait d'être nommé bibliothécaire en chef de Berlin lorsqu'il participe à la publication du texte de Richer. Concernant les sources sur le règne et le personnage il y a aussi la Correspondance de Gerbert d'Aurillac, futur Sylvestre II. Ce pape est une des personnalité les plus marquantes de l'an mil. Né vers 945 et mort en 1003, il est présenté aux côtés d'Otton III notamment. On peu citer ici l'historien Pierre Riché qui a publié plusieurs biographies de ce pape.

 

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Concernant Hugues Capet, il n'y a pas beaucoup de publications "grand public". On peut toutefois noter celle de Yves Sassier, parue en 1987 chez Fayard, intitulée simplement Hugues Capet, et celle de Laurent Theis, qui n'en est pas une diront certains,  parue chez Gallimard en 1984, L'avènement d'Hugues Capet. Je puis aussi citer un article de Michel Parisse, "Hugues Capet et la France de l'an mil", publié en 1987 dans la revue Comptes-rendus des séances de l'Académie des inscriptions et belles-lettres (lien). Il revient sur son élection controversé, en posant notamment la question : l'avènement d'Hugues Capet est-elle une usurpation ? Finalement, son objectif est de réhabiliter le premier roi des Capétiens. Pour citer les dernières parutions, en poche surtout, car financièrement plus accessible, je ne retiendrais que le collectif intitulé Les Capétiens (987-1328), parue chez Perrin en 2008. Le règne de Hugues Capet y est brièvement abordé, mais, remis dans son contexte, avec les apports des découvertes récentes, c'est un bon éclairage.

 

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25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 23:26

L'actualité internationale prend une allure bien noire. La guerre menace d'éclater en mer de Corée et le gouvernement brésilien commence une vraie et sérieuse épuration des narcotraficants de Rio de Janeiro. La répression contre les Coptes continuent en Égypte et les haïtiens meurent peu à peu du choléra... Rien, en effet, de bien réjouissant.

 

La manifestation estudiantine italienne

 

Pour cibler un sujet particulier, comment ne pas parler des manifestations estudiantines en Italie... eh oui, solidarité oblige. 2 000 de nos collègues ont occupés, ce jour, la Tour de Pise... tout un symbole ! Il est évident que cette charmante initiative a été très largement médiatisée puisqu'au vu et au su de tout les touristes présents. Leur gouvernement, celui de Berlusconi, ami et mentor de Nicolas Sarkozy, a prévu de fermer les établissements déficitaires et de couper des budgets à certains autres. Bref, c'est pire que chez nous, ou, au lieu de nous donner un mois de bourse supplémentaire, on nous en donne la moitié... De plus, du fait d'un changement de gouvernement, l'engagement de nous attribuer un dixième mois de bourse sur critères sociaux (sociaux, dis-je encore, c'est-à-dire en fonction du revenu de nos parents) risque d'être remis en cause... Toujours pareil...

 

Une systématisation de l'utilisation de la force ?

 

En Italie, comme en France d'ailleurs, la police a reçut ordre de tirer et ils sont encore moins doux que chez nous... résultat : un blessé au moins à Florence, des heurts à Milan... Pfff ! Que voulez-vous dire à cela ? Honteux, bien sûr... Et Bruxelles qui ne fait rien pour la jeunesse européenne. Je suis citoyen de l'Union, les collègues Italiens aussi, et on ne fait rien pour nous... Les détracteurs de la réforme qui doit être votée au Parlement italien font valoir que les universités accuseront déjà l'an prochain un déficit de 1,35 milliard d'euros et que les coupes envisagées remettront en cause le droit à l'éducation. Il est vrai que nous, français, n'en sommes pas encore là, mais méfiance... Si cela donne des idées à la droite de Sarkozy nous sommes mal embarqué... Allez, point de défaitisme.

 

Les autres combats européens

 

Au Portugal, menacé par le même sort que l'Irlande, ce sont 3 millions de salariés qui sont descendu dans la rue hier. Idées du gouvernement là-bas : celui-ci prévoit entre autres une baisse des salaires des fonctionnaires et une hausse de la fiscalité. Tiens, n'est-ce pas un ressemblant à chez nous ? Elle est belle l'Union Européenne de ce début de Siècle... Vraiment, je vais finir par croire que la descente en enfer prévue va être bien pire que ce que l'on peut imaginer... 11% de chômeurs en Portugal contre 10% en France... La même misère... Au Royaume-Unis, en Angleterre précisément, ce sont les étudiants qui jouent aussi le jeu de la contestation violente... Les vitres des locaux du Parti conservateur ont été brisées... Là aussi, tout un symbole...

 

En sociologue, je ferais ce constat : de plus en plus, les manifestants sont violents et de plus en plus ils s'en prennent symboliquement ou non, aux lieux qui représente le pouvoir... Y-a-t-il un simple besoin de casser pour casser ou est-ce un besoin de montrer symboliquement que le pouvoir ne fait pas peur ? Je me le demande très sérieusement...

 

Allez, quant l'appétit va, tout va...

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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 16:05

33152692_7065202-copie-1.jpgTodt, puis Speer, ont contribué à la construction du mur de l'atlantique. De monumentaux édifices émergeront de tout cela. Son objectif est bien sûr la défense des côtes françaises, mais surtout du Reich. Il y a des bunker servant de postes de commandements ou de postes radar. Ce « mur » fut bâti par des entreprises françaises bien plus que par des entreprises de l'occupant allemand. Certains chiffres ont décuplé. Concernant le cas des Juifs, personne ne connaît, n'a jamais entendu parler... C'est bien sûr faux puisque tout le monde le sait, surtout à partir de 43. Pétain, jamais ne s'y opposera... Collaboration économique et politique est de mise : travail, travail, toujours le travail. Il veut sauver la France par le travail le père Pétain... hum. 900 milliards de francs ont été détournés par l'Allemagne. En fait, par sa collaboration, le maréchal a accepté le pillage systématique du pays. Il ne faut pas oublier que l'Europe est en guerre et qu'aucune des entreprises françaises n'a fermé ses portes. Toutefois, beaucoup des patrons sont anti-allemand. Ils livrent les allemands, mais sont souvent membres de la résistance dans le même temps. La propagande met le grand jeu et il est évident que le mur de l'atlantique a fait vivre des milliers de gens. Il y a une grande transparence de la part des Allemands qui déclaraient les accidents de travail. Monsieur Martin, le responsable des archives de Fécamp, nous l'explique en prenant l'exemple de tués lors des bombardements.

 

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21 novembre 2010 7 21 /11 /novembre /2010 19:18

L'univers n'a pas toujours existé et change avec le temps. Au départ, il y a de cela 15 milliards d'années, l'univers était beaucoup plus chaud et plus dense qu'aujourd'hui. La température actuelle, prise à n'importe quel endroit dans l'univers, est de – 270°C. La densité de matière est faible et la lumière quasi-inexistante. La nuit est noire et jour est claire car nous avons le soleil. Sans lui, tout serait plongé dans l'obscurité. L'univers contemporain est aussi un bijou d'organisation.

 

Il y a d'innombrables systèmes, comme les amas de galaxies, les galaxies, les étoiles, les planètes, les satellites, mais aussi, à une autre échelle, les molécules, les atomes, les êtres vivants, les plantes, etc. L'infiniment grand et l'infiniment petit. Au moment du « big bang », du gros boum pour faire un peu d'humour, l'univers était brûlant, tout s'entrechoquait. « On peut le comparer à une vaste purée » explique Hubert Reeves, « une purée de ce que l'on appelle des particules élémentaires ». Ce sont les chouettes chose que l'on apprend au collège, à savoir les électrons, les photons ou les neutrons. Ce sont ces particules qui, en s'assemblant, vont former les molécules et les atomes.

 

Tout cela, au premiers temps de l'univers, n'existait pas encore. En écrivant, par exemple, « chat », on associe les lettres c, h, a et t entre elles afin de former un mot dont nous comprenons le sens. Pour illustrer le « big bang », nous pouvons écrire n'importe quoi... tcah, par exemple. C'est un vrai chaos. Il y a une histoire du cosmos... elle débute avec le « big bang ». Hubert Reeves explique que lorsque l'on associe ces particules élémentaires pour former les atomes et les molécules on créé ce qui s'appelle une propriété émergente. Pour prendre un exemple, pensons à l'eau, mélange d'hydrogène et d'oxygène. C'est une propriété émergente. On prend des éléments simples afin d'en fabriquer des nouveaux, plus complexe. Finalement, plus l'univers avance en âge, plus il se complexifie.

 




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21 novembre 2010 7 21 /11 /novembre /2010 16:43

En Bourgogne vivent les Burgondes. Ils ont encore deux rois : Gondebaud et Godégisile. Le premier est un prince cultivé, proche des Romains, bombardé patrice puis prié de retourner d'où il vient en 474. Son retour en Gaule n'est pas passé inaperçue. Il occis ses frères, Godomar et Chilpéric II, père de la belle Clotilde. 104612R.jpgGondebaud est Arien, mais semble avoir été d'une grande tolérance à l'égard des Catholiques. Installés à Lyon, il laisse Genève à son frère. De suite, il apparaît évident que Godégisile ne peut se contenter d'une cité coupé des terres fertiles de Bourgogne par une décision fraternel. Il en conçoit un profond ressentiment et songe de suite au fratricide. C'était chose courant à l'époque. Il a en plus compris que Clovis, époux de Clotilde depuis 493, baptisé en 498, est le roi le plus puissant d'Europe occidentale. Ainsi, lorsqu'il décide de réaliser son rêve, il fait mander le roi des Francs pour l'aider. Celui-ci accepte d'autant plus facilement qu'il peut récupérer un peu de fond pour son trésor.

 

La diplomatie consiste à conduire des négociations afin de trouver une solution à un conflit sans avoir recourt à la violence. En 500, elle est bien sûr archaïque. Elle repose sur la parole principalement. Les négociations secrètes, les accords sous le manteau, sont monnaie courante. Godégisile envoie une ambassade auprès de Clovis pour lui demander son aide et lui promet un tribut. La promesse est aussi un argument. Les deux parties donnent leur parole. Ne pas respecter cette parole est considéré comme une rupture du contrat tacite qui liait les deux parties. C'est le cas classique.

 

Ambassade → négociations → accord tacite → mise en application

 

La mauvaise foi est de mise. Godégisile va promettre d'aider son frère contre Clovis avant de se retourner contre lui. Il y a l'idée, là-dessous, que si je t'aide, tu me paie. Toutefois, il peut aussi y avoir des retournements de situation. Ce fut le cas ici. Gondebaud, assiégé dans Avignon, résiste, mais Clovis ne veut pas abandonner. Il a donné sa parole. Seulement, un conseiller du roi de Lyon va faire croire à Clovis qu'il peut l'aider. Il va l'endormir. Par la duplicité, il parvient à passer un nouvel accord tacite avec le roi des Francs. Cette fois-ci l'ambassadeur, officiel, se transforme en conseiller extérieur. Gondebaud paie un tribut et Clovis lève le siège et rentre en son pays. Godégisile se retrouve ainsi seul.

 

burgondes-2.jpg

 

Plaque-boucle de ceinturon burgonde, Ve-VIe siècle (source: Dom Leclerq, Dictionnaire d'archéologie chrétienne et de liturgie, Paris, 1939). (voir)

 

La bataille de l'Ouche est une victoire de Clovis et de Godégisile. Dans le texte de Grégoire de Tours on devine la stratégie, elle aussi primaire. Les armées se donnent rendez-vous à un endroit et se battent entre elles. Le combat fut sans doute violent, mais rapide, comme souvent à l'époque. Le roi perdant, donc Gondebaud, tourne le dos et s'enfuit. La poursuite commence. C'est Clovis qui s'en charge. Godégisile, quant à lui, rentre triomphalement dans la cité de Vienne. Il est tout éclaboussé de sa gloire soudaine, en oublie son allié, et se croit déjà roi de tous les Burgondes. Le siège d'Avignon, nous l'avons dit, est levé et Clovis rentre chez lui. Par certains côté, les pratiques sont celles des généraux romains. Un triomphe est donné au vainqueur. La paix prends effet lorsque les clauses de l'accord tacite sont respectés. Gondebaud chassé, pourquoi Clovis perdrait son temps en faisant un siège coûteux ? Cela signifie que le sort de Godégisile ne le préoccupe plus.

 

Scramasax-2d38e.jpgScramasax mérovingienne (voir)

 

Finalement, il apparaît évident qu'un accord tacite, oral, est aussi éphémère qu'incertain. Une promesse est une sorte de contrat. Je te promet de l'aide si tu me paie celui-ci. Je te promet un tribut si tu me donne de l'aide. Souvent, on a pu l'observer à plusieurs reprises, il y a un banquet qui est célébré, permettant de sceller l'alliance en quelque sorte. Passer un second contrat n'engage pas le rupture du premier. En effet, Godégisile a obtenu ce qu'il voulait. Rien n'oblige Clovis à rester sur place et donc son accord tacite avec Gondebaud est légitime si l'on veut. La guerre de Bourgogne, toutefois, montre bien les hésitations de Clovis qui n'est pas encore assez fort pour tenir réellement tête, à lui tout seul, aux Burgondes. Quant aux Burgondes, ils ont montrés leur faiblesse par cette guerre intestine. Il faudra attendre une trentaine d'années pour que les Francs annexent ce royaume.

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20 novembre 2010 6 20 /11 /novembre /2010 21:54

La guerre de Gaza, du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009 est une tâche indélébile de l'histoire d'Israël. Le durcissement du conflit, le dénie complet des droits de l'homme et des décisions internationales par l'État hébreu en devient insultant à plus d'un titre. La complexité de la situation, du moins p200812290690_zoom.jpgour un petit étudiant en historie comme je le suis, m'a décidé à y voir un peu plus claire. Beaucoup d'entre nous ont suivit ce conflit en directe si j'ose dire. Il fut très médiatisé et, comme toujours en pareil cas, très déformée. Israël étant un allié des pays occidentaux, il est évident les décisions prise seront formelles, purement formelles. C'est honteux bien sûr. Il suffit d'analyser le rapport de forces pour être choqué. La meilleure armée du monde, du moins sur le papier, envahit un territoire aride, dont la moitié de la population meurt de faim, sans argent, ayant pour toute arme des roquettes artisanale et quelques kalachnikov russe. Les Israéliens ont tués des innocents. Le bombardement lourd de Gaza et ses alentours va provoquer la mort de civils pris par surprise en fin de matinée. Il est évident que les treize tués militaires d'Israël pèse plus que les 1 315 tués Palestiniens dont 345 en deux jours. Y12561.jpgoav Galant, général en chef des troupes israéliennes, devrait être accusé de crimes de guerre pour avoir affirmé que le seul objectif de la guerre était de faire le plus de morts possible chez l'ennemie. Un massacre reconnu sans aucun scrupule par l'armée. C'est écœurant. Dans la pratique on est pas très éloignés des massacres de civils par les Allemands ou les Alliés au cours de la Seconde Guerre Mondiale. Ce que cherchait l'État hébreu c'était à faire peur au Hamas en disant que si les attaques de roquettes et les provocations verbales continuent on vous massacrera. Ils ont bien sûr obtenu l'inverse. La tension monte de plus en plus et, après la bourde de la flottille de la Liberté, les Israéliens ont perdu des alliés, comme la Turquie. Dans le monde, personne ne pensait qu'Israël attaquerait vraiment avec autant de brutalité la pauvre petite bande de Gaza. Vous comprendrez, chers lecteurs, que, même sans être pro-palestinien, cette attitude israélienne est une honte. De plus, l'armée a foulé au pied le droit international en utilisant notamment du phosphore blanc, interdit avec raison par les Accords de Genève. La Belgique, en 2010, a porté plainte pour crimes contre l'humanité contre 14 dirigeants israéliens. Ne soyons pas aveugles, les crimes commis en Palestine sont soutenus par une belle majorité de la communauté internationale.

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  • : La Crise des Consciences
  • : Ce blog a été créé par un étudiant en histoire et sociologie de l'Université du Havre. Il propose des articles allant du travail universitaire (exposé, compte-rendu...) à l'analyse spontanée de l'actualité... Il est donc à la fois objectif et subjectif, partial et impartial, méritant la plus grande prudence concernant les analyses de l'actualité notamment car elles sont parfois politiquement orientées.
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