Pour Berger et Luckmann le monde dans lequel nous vivons est le produit de l'activité humaine. Au centre de leur étude l'analyse du monde de la vie quotidienne. Un monde qui apparaît comme :
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certain : je peux difficilement douter de sa réalité
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sensé : je comprends ce qui s'y passe
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intersubjectif : je le partage avec d'autre
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La sociabilité joue un rôle important. Connaître le monde dans lequel nous sommes permet de prévoir les comportements des individus.
Il est conseillé, par exemple, de se renseigner sur les habitudes des habitants d'un pays étranger dans lequel nous allons en vacances.
Berger et Luckmann expliquent que le langage est le moyen le plus efficace pour partager et transmettre ses comportements, ses habitudes.
La vie quotidienne est marqué par la « routine », c'est-à-dire la perpétuation d'un système de représentation dans le temps.
Faire la même chose tout les jours c'est ce que nous pouvons appeler la routine quotidienne.
Berger et Luckmann parlent d'institutionnalisation. Par le langage, nous mettons des mots sur nos pratiques.
Ainsi, si nos habitudes changes, les mots pour les désigner évoluent et certains termes disparaissent au profit d'autres.
Les proverbes, quant à eux, remontent parfois à la nuit des temps. Ils fournissent une explication générale du monde.
Le fait de généraliser une situation c'est prendre conscience qu'elle touche toute la société : on doit se laver les mains après être allé dehors.
Le « on » se substitue au « je » dans le langage courant pour désigner un collectif et permet de considérer certaines règles comme appartenant au groupe.
En revanche, utiliser le « je » peut désigner une implication personnelle dans une situation peu conventionnelle ou ne mettant pas en jeu le collectif.